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Geis

Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 26/01/2017  -  jeunesse
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Geis

L’auteur
 
Alexis Deacon est né à Brighton, en Angleterre. Son deuxième album « Bidou » a été considéré comme un des livres de l’année par le New York Times et certains estiment qu’il est l’un des meilleurs illustrateurs anglais d’aujourd’hui. Il écrit des livres pour la jeunesse comme « Cric and Bord », « Pendant que tu dors » ou « Confiture de coléoptères ».

 
L’histoire

La Matriarche du Royaume est en train de mourir. N’ayant pas écrit de testament, nul ne sait qui doit lui succéder. Elle imagine donc un concours cruel pour désigner le nouveau monarque parmi cinquante prétendants.

Ils ont tous signé un accord magique par lequel ils acceptent les conditions du concours, sans vraiment les connaître : en effet, la Matriarche, avant de mourir, était sous le contrôle d’une sorcière qui est bien décidée à tuer tout le monde. Sauf un(e).. 

 
Mon avis

L’idée me paraissait bonne. La quatrième de couverture était alléchante et le début de l’histoire prometteur. Mais, dès la première épreuve, tout le monde se trouve téléporté à des endroits différents et le but est de retrouver le château avant l’aube.
 
Ça commençait bien, mais l’héroïne atteint tout de suite son but. On voit donc l’épreuve de nombreux points de vue différents, mais pas suffisamment longtemps pour apprécier. A la moitié du récit, une rivalité entre deux personnages tourne court. Les personnages se dispersent et le tout est un peu décousu…
 
Il y a, au total, peu d’action. Le scénario est assez tordu et on s’ennuie rapidement.
Les dessins sont assez spéciaux, entre dessin et peinture, mais pas vraiment pastel. La couverture est belle, mais les dessins à l’intérieur ne sont pas tout à fait à sa hauteur. Les couleurs sont pâles, entre jaune, bleu, rouge et vert, mais très passés. Il y a de temps en temps une page pleine, mais en général le découpage est assez classique (7 à 9 cases par page). Les dessins, pas toujours « finis » et un peu « enfantins » évoquent une ambiance un peu rêveuse et morbide, mais ils accentuent l’effet répétitif et lent du scénario.
 
Au final, l’atmosphère relève plus du conte fantastique que d’une histoire glauque et morbide (comme pourrait le laisser penser le titre).

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