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Gunnm Last Order 4

Yukito Kishiro (Dessinateur), Olivier Huet (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/08/2004  -  bd
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Gunnm Last Order 4

On connaît Yukito Kishiro grâce à la série Gunnm dont les neuf tomes ont été publiés intégralement chez Glénat. Il y a même eu une adaptation en dessin animé. N’étant pas content du neuvième épisode qui clôt sa saga, Yukito Kishiro nous propose une suite et un nouveau départ. 7 ans après la fin de Gunnm, Gally nous revient plus vivante que jamais. En fait, Kishiro a fait comme si le dernier tome n’avait jamais existé pour pouvoir répondre à certaines questions qui avaient été laissées en suspens dans la saga. Avec Gunnm Last Order, il devrait normalement y répondre.

Toujours plus loin dans l’espace

Après avoir échappée au vide de l’espace, Gally se retrouve dans la colonie spatiale Léviathan 1. Là-bas, elle se lie d’amitié avec la princesse Limeïla ainsi qu’avec son garde du corps Xazi.
Dans cet immense transporteur spatial les règles sont bien spécifiques et c’est en voulant aider un enfant qu’elle va les apprendre. En effet, tout enfant abandonné est remis à une structure militaire qui les envoie dans des camps d’entraînement où, pour survivre, ils doivent s’entretuer. Apprenant cette horreur, Gally, aidée de Xazi va mettre un terme à cette tuerie, du moins temporairement. Pour cela elles vont devoir affronter tous les mercenaires qui se trouvent dans ces différents camps d’entraînement. De nouveaux combats attendent donc notre héroïne.

Des dessins à couper le souffle pour un scénario bien construit

Yukito Kishiro continue l’exploration de son univers et le passé de son héroïne. Avec ce tome 4, on retrouve les combats à outrance où, pour survivre, il faut tuer. Remarque, c’est un genre dans lequel Gally excelle. Ce tome n’apporte véritablement rien de nouveaux mais les dessins compensent ce manque. En effet Kishiro est passé maître dans sa technique de visualisation. Alternant entre de belles planches vibrantes d’efficacité et de petits encarts propices à la réflexion, il nous laisse à peine le temps de respirer et d’ingurgiter les données se rapportant à Gally. Il ne faut pas oublier non plus la constante remise en cause de notre héroïne, ici déclenchée par la notion d’esclavage et de liberté. Sommes-nous esclave rien que par le fait d’être né ?

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