Enfant, Yoko Kamio pratiquait des activités artistiques telles que la danse, le piano, la peinture à l'huile… Elle est aujourd'hui devenue une Manga-ka reconnue ; on lui doit Sayonara o Arigato, Ano hi ni Aïtaï, Sukisuki Daïsuki, et les séries Meri-san no Hitsuji, et Hana Yori Dango (le quatrième tome est sorti en 1992 au Japon).

Volume 5

Tsukushi se retrouve à nouveau face à Thomas, le mystérieux étranger rencontré en discothèque ; elle le découvre sous son vrai jour et apprend qu'il vit dans la famille de Sakurako. Elle se rend compte aussi que Sakurako n'est pas la douce jeune fille qu'elle présente. La jeune fille timide et effarouchée se transforme en garce, elle avoue avoir utilisé Tsukushi pour se rapprocher des F4 et, une fois son but atteint, elle va la renvoyer à son rôle de souffre-douleur du lycée.

32 volumes !

Hana Yori Dango est une série en 32 volumes dont le premier est paru en 1992 au Japon. Elle existe en dessin animé, sur 51 épisodes, depuis 1996. Populaire au Japon, Hana Yori Dango évoque les relations mouvementées de jeunes lycéens huppés. Un grand nombre de sites internet lui sont consacrés et, les fans entre eux l'appellent Hanadan.

Le cinquième tome est dans la lignée de la série. Dans cet épisode, les différents traits de caractère sont exacerbés et les extrêmes plus poussés que dans les tomes précédents ; Sakurako, devient une vraie garce, très peste, Dômyôji, le voyou bagarreur, se montre de plus en plus amoureux de Tsukushi… Cette évolution rend moins crédible le scénario mais fait ressortir la futilité des attitudes de certains adolescents, les aléas de la popularité et la haine que peuvent déclencher les comportements humains. L'auteur s'y met à nouveau en aparté, mais les anecdotes qu'elle présente n'ont pas de rapport avec l'histoire, ce qui aurait pu avoir le mérite d'être intéressant.

Un succès mérité

L'histoire n'est pas vraiment originale mais, les traits de caractère de l'héroïne sont affirmés ce qui rend ce shojo manga particulier - il est romantique sans être à l'eau de rose. Les sentiments décrits sont sincères et forts. Le dessin y est pour beaucoup notamment au travers d'une grande quantité d'expressions des visages. Les cases sont déstructurées et dynamiques et les décors assez épurés. En bref, c'est encore un épisode de bonne qualité qui montre que le succès de la série est mérité. Il se lit bien, est accrocheur et la critique de la société japonaise est intéressante.