Enfant, Yoko Kamio pratiquait des activités artistiques telles que la danse, le piano, la peinture à l'huile… Elle est aujourd'hui devenue une Manga-ka reconnue ; on lui doit Sayonara o Arigato, Ano hi ni Aïtaï, Sukisuki Daïsuki , et les séries Meri-san no Hitsuji et Hana Yori Dango (le quatrième tome est sorti en 1992 au Japon).

Petit résumé de la série :

Tsukushi Makino, seize ans, issue d'un milieu modeste, vient d'entrer au lycée Eitoku, une des écoles les plus select du pays dans laquelle se retrouvent les héritiers des plus grosses fortunes japonaises. Un groupe de voyous friqués qui se fait appeler les F4 règne en maître sur l'établissement. Malheureusement, Tsukushi devient leur souffre-douleur, puis celui de toute l'école, en tentant de protéger une amie. Elle va alors quitter son image de fille sans histoire pour relever la tête et affronter les autres.

Le volume 4

Tsukushi se sent attirée par Riu, même si celui-ci ne pense qu'à Shizuka. Avec le départ de cette dernière pour la France, Tsukushi espère se rapprocher de Riu. Mais les choses n'allant jamais comme il faut, toute l'école croit qu'elle est maintenant l'amie de Tsukasa Dômyôji. Hana Yori Dango est l'un des mangas les plus populaires pour les Japonais. Il évoque les difficultés d'une jeune fille pour intégrer son nouveau lycée et résister aux brimades de ses camarades.

Le scénario tient la route

Même si ce manga fait partie des Shojo Manga (Shojo signifiant littéralement " filles "), nous sommes loin des petits adolescents pleurnichards auxquels ont pouvait s'attendre. Sans partir vers un style à l'eau de rose, on découvre les aventures amoureuses et les relations des adolescents d'un lycée huppé du Japon actuel. Les personnages principaux se révèlent naïfs et attachants. Les antagonistes sont eux manipulateurs et caricaturaux, rapidement insupportables.

Le récit, au premier abord axé sur des sentiments légers, s'avère représentatif d'une dure réalité sociale et de la recrudescence des mauvais traitements subis par les élèves de certaines écoles japonaises. Le dessin est très varié que ce soit au niveau du style ou de l'enchaînement des cases. Le trait est fin et les sentiments des personnages très présents : de nombreuses petites fleurs ou grands fonds vaporeux ponctuent le manga. L'auteur se met en scène en aparté sur quelques pages.

En bref, le scénario tient la route, il sera peut être un brin trop romantique pour certains, il est riche en événements (parfois trop) et captivant ; la fin du tome laissera le lecteur dans l'attente de la suite ! (Attention, il y a 32 tomes).