La chaine M6 diffuse depuis un an la série policière Léa Parker. Portée par la production, il a été décidé d'en faire une transcription en bande dessinée. Vincent Weil a écrit un scénario pour le second tome de cette série dérivée, dessinée par plusieurs auteurs dont Zerriouh.

Un gang complètement déjanté.

Karl Mody, après lequel Léa Parker court jusque dans ses rêves, vient d'être repéré. Pour pouvoir l'approcher, Léa s'infiltre au coeur d'un groupe de sportifs amateurs de sensations fortes. Parachutisme, VTT, escalade forment leur quotidien. Mais ils grimpent le long d'immeubles, sautent du haut de tours et font la course en vélo avec la police qui essaye de les capturer.
Ces activités ne leur suffisant pas, ils font la fête le soir. Sonorisation à fond, danses jusqu'au matin occupent leurs nuits. Dans cette ambiance sans répit, l'équipe du DOS a du mal à suivre le rythme... Tout se complique lorsque Karl Mody apparaît et entraîne le gang dans un cambriolage impressionnant d'audace et de difficultés. Il faudra de la chance et beaucoup d'audace au DOS pour arrêter enfin l'ennemi de Léa.

Navrant...

Il est très difficile de trouver quoi que ce soit de bon dans cet album. Le dessin est au mieux quelconque, quand il n'est pas franchement mauvais. En effet d'une manière générale le graphisme est limité au minimum syndical : quelques fesses et poitrines bien moulées dans des décors à peine suggérés.
Le pire est atteint lorsque le dessinateur tente de faire passer des émotions. Sans doute pour faire « in », il passe alors en mode « manga » et les images se transforment en gribouillage dignes de la maternelle. Heureusement, la plupart des cases présentent de l'action pure et les scènes tendres sont peu nombreuses.

Vraiment navrant...

Le scénario est au niveau du reste. L'histoire est sans intérêt, entièrement irréaliste et bâclée. Les héros ont toujours la solution a portée de la main, rien ne leur est impossible et les méchants sont tellement idiots qu'ils n'ont aucun doute sur l'identité de Léa lorsqu'elle s'infiltre chez eux. Les scènes tendres et humoristiques entre la demi-soeur de Léa et l'un des membres du DOS sont aussi affligeante que le reste et ne servent qu'à meubler cette histoire vide et sans aucun intérêt.

N'ayant pas vu les épisodes télévisuels, je ne peux pas porter de jugement sur l'ensemble de la série, mais l'argent que vous pourriez dépenser pour ce volume serait certainement mieux employer pour un autre achat.