L'auteur
Yves Grevet est un auteur français de romans pour la jeunesse. Il exerce également la profession d'instituteur depuis 25 ans à Lognes, où il vit. Il décrit dans ses livres des dystopies auxquelles sont confrontés des enfants ou adolescents.
Yves Grevet est un auteur français de romans pour la jeunesse. Il exerce également la profession d'instituteur depuis 25 ans à Lognes, où il vit. Il décrit dans ses livres des dystopies auxquelles sont confrontés des enfants ou adolescents.
Yves Grevet est né en 1961 à Paris. Il passe son enfance à Vitry-sur-Seine, et va au Collège et Lycée à Ivry. Adolescent, il écrit déjà des sketchs et pièces de théâtre. Il fait des études d'instituteur à Melun, et part deux ans enseigner le français à Ankara, en Turquie. Revenu à Paris, il écrit son premier roman -pour adultes, et l'envoie à tous les éditeurs de la ville, sans succès.
Ce sont des enfants qui lui redonnent l'envie d'écrire, cette fois pour la jeunesse, et, après sept tentatives, une éditrice accepte un de ses manuscrits.
Il est l'auteur de la célèbre trilogie "Méto".
L'histoire
Lucen vit dans la ville basse, surplombée d'un énorme nuage mauve - la nox - qui plonge ses habitants dans l'obscurité. Ceux-ci sont contraints de pédaler sans cesse pour produire de l'électricité. La ville est contrôlée par une milice toute puissante, qui se fait craindre et règne dans la terreur.
L'histoire
Lucen vit dans la ville basse, surplombée d'un énorme nuage mauve - la nox - qui plonge ses habitants dans l'obscurité. Ceux-ci sont contraints de pédaler sans cesse pour produire de l'électricité. La ville est contrôlée par une milice toute puissante, qui se fait craindre et règne dans la terreur.
Gerge est le fils de Grégire, chef de la milice. C'est aussi le meilleur ami de Lucen. Mais les deux compagnons vont devoir choisir leur camp, au risque de se séparer, de se haïr. Lucen sera prêt à tout pour protéger la femme qu'il aime.
À la surface, Ludmilla, fille d'un riche homme d'affaire, n'a qu'une idée en tête : retrouver Martha, la femme qui l'a élevée, retournée chez les siens sur la ville basse. Mais au cours de leur quête, nos héros découvriront les horreurs de leur monde, toujours cachées aux yeux de tous.
Mon avis
Ce livre est dans un sens assez réaliste. Il nous dit "Les pauvres toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches". Il me rappelle un peu "Inconnu à cette adresse". Gerge serait Martin et Lucen Max. Deux amis d'enfance qui choisissent deux camps différents. Gerge devient haineux envers ses coivistes, et soupçonne même Lucen -qui est neutre, de comploter contre lui. C'est donc lui-même qui dégrade davantage leur relation.
Mon avis
Ce livre est dans un sens assez réaliste. Il nous dit "Les pauvres toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches". Il me rappelle un peu "Inconnu à cette adresse". Gerge serait Martin et Lucen Max. Deux amis d'enfance qui choisissent deux camps différents. Gerge devient haineux envers ses coivistes, et soupçonne même Lucen -qui est neutre, de comploter contre lui. C'est donc lui-même qui dégrade davantage leur relation.
On peut aussi voir la classification sociale par rapport à l'altitude à laquelle se trouve la personne. "Plus on habite haut, plus on est bien vu !" Lucen ressemble au début à un jeune homme timide, qui se laisse faire facilement, qui ne veut pas se rebeller, mais on se rend vite compte qu'il est tout le contraire et que, contrairement à ses parents qui vivent dans la peur, il veut dénoncer les horreurs du parti caspiste. Ludmilla aussi, en voulant retrouver Martha, va découvrir se qui se passe en secret dans la ville d'en bas. Elle va prendre conscience de qui sont vraiment les "pauvres" d'en bas, des conditions de vie inhumaines, et du travail de son père, qui a peut-être un rapport avec tout ça...
Ludmilla pensait que le fossé qui la séparait de Lucen était immense, pourtant, quand ils se sont rencontrés, tout ce qu'on avait enseigné à chacun s'est écroulé. Des mensonges, pour que chancun reste à sa place, pour éviter d'éveiller la curiosité... Non, les pauvres ne sont pas des monstres toxiques, sales, répugnants et sauvages. Ludmilla a par contre un problème avec son amie Grisella, qui, elle, est le parfait cliché de la "fille d'en haut" : Dépense compulsivement son argent, et méprise les habitants d'en bas au point de les réduire au statut d'animaux.
Ludmilla prend vraiment conscience de la différence entre en bas et en haut lorsque sa gouvernante lui dit que l'argent dépensé par le père Ludmilla lors d'un après-midi de shopping équivaut à ce que gagnerait un bon artisan d'en bas en dix ans. Ça me fait penser aux boutiques "luxueuses" qu'il y a à Paris : pour moi, c'est incroyable qu'un pull puisse coûter plus de mille euros, et pourtant... ^^
Sinon, très bon livre, à lire !!