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Interview 2018 : Hervé Jubert pour Blanche
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Interview 2018 : Hervé Jubert pour Blanche

ActuSF : Votre série Blanche ressort en intégrale aux éditions ActuSF. Vous nous plongez en plein Paris assiégé en 1870. Qu’est-ce que vous donné l’idée d’utiliser ce contexte historique pour le roman ?

Hervé Jubert : Je suis tombé sur un bouquin qui racontait la vie des Parisiens pendant le siège. On naviguait entre Jules Verne, Tardi, Schuiten, les Misérables... Fascinant. J’ai décidé d’écrire un thriller historique qui se déroulerait dans cette configuration ultra-particulière. 

Un extrait : 

ActuSF : Blanche, c’est d’abord le nom de votre héroïne. Vous pouvez nous présenter ce personnage que vous décrivez comme indépendante et passionnée de chimie ?

Hervé Jubert : Blanche s’ennuie. Elle voudrait travailler dans la police comme son oncle. Le fait qu’elle rate son train et qu’elle se trouve coincée à Paris pour de longs mois, durant le siège, va lui permettre de réaliser son rêve : enquêter.

ActuSF : Sa méthode scientifique va être bien utile à un membre sa famille, le commissaire Gaston Loiseau. Comment Blanche va-t-elle se retrouver embarquée dans les enquêtes de son oncle ?

Hervé Jubert : En fait, elle enquête en parallèle. Son oncle ne doit pas apprendre qu’elle traque un tueur en série, comme lui ! Et ils s’aident l’un l’autre sans le savoir.

ActuSF : Logique et déduction, année 1870, on pense vite à un autre personnage de la littérature : est-ce que Blanche est une sorte de Sherlock Holmes ? C’est une de vos inspirations ?

Hervé Jubert : Of course ! Sherlock fait partie de mon Panthéon.

ActuSF : Il n’y pas que de l’enquête dans le récit, mais également un part de romance, n’est-ce pas ?

Hervé Jubert : Mon côté fleur bleue. Blanche est une jeune femme. Elle va rencontrer l’amour. Forcément.

"Sherlock fait partie de mon Panthéon."

ActuSF : Est-ce que vous avez modifié / repris le texte pour cette édition intégrale ? Elle a en tout cas été complétée d’une nouvelle inédite. Vous pouvez nous en toucher un mot s’il vous plait ?

Hervé Jubert : Le texte des trois romans est tel qu’il a été publié dans la dernière édition (celle de Rageot). Quant à la nouvelle inédite… Elle est partie d’une anecdote historique, comme quoi la Vénus de Milo a été cachée et perdue pendant le Siège puis la Commune. Une fois de plus, je ne pouvais pas passer à côté d’un truc pareil !

ActuSF : Vous avez pas mal d’autres publications prévues en 2018, que ce soit en rééditions ou en inédits. Vous pouvez nous les détailler ?  

Hervé Jubert : La reprise de L’Opéra du diable (sous le titre La trilogie Morgenstern) chez Bragelonne pour le mois du cuivre. Un petit roman jeunesse – Paix, sexe, et amour- chez Scrinéo. Et un polar adulte à quatre mains écrit avec Benoît Severac : Wazhazhe, au Passage. Les deux inédits sont très différents.

ActuSF : Sur quoi travaillez-vous ce moment ?

Hervé Jubert : Un polar jeunesse qui parle de Zad et de drones. Puis, dans le désordre, je travaillerai sur : Reims sous les bombes de la guerre 14, une fresque de magiciens, la suite de Wazhazhe qui se déroulera en Oklahoma… où il faut que j’aille.

"Quant à la nouvelle inédite… Elle est partie d’une anecdote historique, comme quoi la Vénus de Milo a été cachée et perdue pendant le Siège puis la Commune"  

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