- le  
Interview 2018 : Lazare Guillemot pour  115° vers l’épouvante
Commenter

Interview 2018 : Lazare Guillemot pour 115° vers l’épouvante

ActuSF : 115° vers l’épouvante sort chez les Moutons électriques. C’est un des premiers titres des Saisons de l’étrange. Avez-vous écrit spécialement le roman pour cette collection ? Y a-t-il un « cahier des charges » pour les Saisons de l’étrange ?

Lazare Guillemot : C’en est même le tout premier titre. Alors, au départ, ce roman n’a pas été écrit pour la collection en question, puisque je n’en avais pas encore entendu parler. Au printemps 2017, j’ai rencontré André-François Ruaud dans le cadre d’un salon. Nous avons discuté un bon moment, il a évoqué ce projet de collection et je lui ai dit que, justement, j’étais en train d’achever un manuscrit qui me semblait pouvoir s’inscrire dans ce cadre. Je le lui ai rapidement raconté puis ai proposé de le lui soumettre. Il m’a dit : « Envoyez toujours »… ce que j’ai fait sans trop y croire. Et, quelques semaines plus tard, j’ai reçu un mail où A.-F. Ruaud m’annonçait que le roman était retenu par l’équipe des « Saisons ». En ce qui concerne le « cahier des charges », nous en avons plutôt discuté – par mail – à propos des récits à paraître dans les prochaines saisons, dans lesquels deux personnages secondaires de 115°, Rupert Aberline-Shepherd (aka Gog) et Tobias Templeton (alias Magog), encore adolescents en 1925, deviendront trois décennies plus tard les héros d’une série intitulée « Gog et Magog, pédagogues de choc ». A.-F. Ruaud ainsi que Melchior Ascaride et le Maître de l’Étrange m’ont donné des indications – assez générales, mais nous nous sommes vite compris – sur l’ambiance « pulp » qu’ils désiraient pour cette collection.

ActuSF : Votre roman est riche en personnages, et quels personnages ! Hareton Ironcastle, le père Brown… Est-ce que vous pouvez nous présenter cette équipée composée de nombreux héros de la littérature populaire que vous empruntez à Rosny aîné, Chesterton…

Lazare Guillemot : Je suis un grand fan de Chesterton et de ses « Enquêtes du Père Brown », que je trouve plus étranges et poétiques que celles de son prédécesseur holmésien. J’avais dans l’idée de lancer ce personnage dans une aventure lovecraftienne, mais qui intégrerait aussi des éléments mythologiques (au sens large) plus européens. Par ailleurs, le hasard a fait qu’au moment où je me suis essayé à l’écriture de 115°, j’étais en train de relire des romans d’aventure de Rosny aîné, dont Le Trésor de Mérande et, surtout, L’étonnant voyage de Hareton Ironcastle. Et là, ça a fait tilt ! Je me suis dit qu’il fallait absolument que j’intègre des personnages de ce dernier récit : Hareton, sa fille Muriel et son neveu Sidney Guthrie (qui a plus qu’un petit côté Bill Ballantine, à ceci près qu’il n’est pas écossais mais américain). Ensuite, en construisant l’intrigue, je me suis aperçu que les plantes télépathes du Gondokoro, décrites par Rosny, y auraient non seulement leur place, mais me permettraient une « astuce narrative » assez amusante…

J’avais dans l’idée de lancer ce personnage dans une aventure lovecraftienne, mais qui intégrerait aussi des éléments mythologiques (au sens large) plus européens

ActuSF : 1925, un événement étrange au large de l’Irlande… Comment les héros vont-ils se retrouver amenés à enquêter sur ce mystère – et à faire équipe ensemble ?

Lazare Guillemot : Le Père Brown et Billy (son jeune guide local) d’un côté, le « clan » Ironcastle de l’autre, se retrouvent un beau jour de mai 1925 en pleine lande de Cornouailles, sur le site d’un des plus curieux ensembles mégalithiques du Land’s End, le Mên-an-Tol (dont la pierre centrale ressemble à un donut géant dressé sur sa tranche). Au départ, ils ne sont pas venus là pour les mêmes raisons. Le Père Brown menait des recherches au Saint Michael’s Mount, l’équivalent britannique de notre Mont-Saint-Michel, lorsque des passages de vieux manuscrits lui ont mis la puce à l’oreille au sujet de certains menhirs et dolmens du coin. Quant à Ironcastle et compagnie, s’ils arrivent de Baltimore, ils viennent de faire escale à Skellig Mickael, petite île irlandaise, où ils ont trouvé confirmation qu’il se tramait quelque chose d’effroyable, ce dont ils avaient déjà été alertés aux États-Unis. En conversant, le prêtre anglais et les Américains vont bientôt s’apercevoir qu’ils ont découvert des indices constituant deux facettes différentes du même événement, le retour sur Terre d’une antique abomination. À partir de ce moment-là, lutter contre cette créature deviendra leur préoccupation commune et les lancera sur les mers (les Ironcastle possèdent un luxueux yacht à vapeur), de la Manche à la Méditerranée, puis de la mer Rouge à l’océan Indien, à la poursuite des sectateurs de la chose et à la recherche des pièces d’une espèce de puzzle en 3D, que lesdits zélotes ne doivent surtout pas recomposer en entier…

ActuSF : 115° vers l’épouvante sort dans le cadre du « mois Lovecraft ». Forcément, il risque d’y avoir du poulpe à l’horizon… n’est-ce pas ?

Lazare Guillemot : Il y a en effet le retour d’une terrifiante divinité, à laquelle l’humanité a échappé dans un lointain passé… mais elle est dépourvue de tentacules (quoique certains de ses serviteurs aquatiques soient abondamment pourvus côté pseudopodes). La déité en question, Tsathoggua, tient plus du crapaud que du calmar. Elle est née sous la plume de Clark Ashton Smith, un des correspondants de Lovecraft et auteur de formidables nouvelles de weird fantasy (dont Mnémos a eu l’heureuse idée d’entreprendre la réédition intégrale). Le maître de Providence a ensuite intégré des références à cet être dans certains de ses textes, y compris l’un des plus fascinants, Les Montagnes hallucinées.

ActuSF : Un roman 100% en seul tome, ou la porte reste ouverte pour de nouvelles aventures de nos héros ?

Lazare Guillemot : C’est un one shot, en tout cas pour ce qui est de la mise en scène des personnages de Rosny, Lovecraft et Chesterton. En revanche, Gog et Magog, dont j’ai parlé plus haut, entre-temps recrutés par le MI8, les Services de Renseignement Magique de la couronne britannique, seront déjà les protagonistes d’une nouvelle à paraître dans le recueil « trailer de la saison 2 ». Ce récit aura pour cadre la Tunisie de 1943, occupée par les nazis et les fascistes italiens, et une ancienne divinité carthaginoise sera de la partie.

Les mêmes Gog et Magog seront ensuite les personnages principaux de romans où ils devront éduquer et cornaquer des créatures magiques apparues sur Terre depuis qu’en 1954 une expérience de physique expérimentale a mal tourné en Écosse, y créant « la Lézarde ». Ces ogres, leprechauns, goules, gobelins, etc. s’échapperont quelquefois du centre éducatif fermé où ils seront cantonnés pour semer la zizanie dans le monde des hommes, et il reviendra à nos héros de les récupérer en hâte, avant que les créatures aient causé d’irréparables dégâts…

 C’est un one shot [...]. En revanche, Gog et Magog, [...] seront déjà les protagonistes d’une nouvelle à paraître dans le recueil « trailer de la saison 2 »

ActuSF : Dans son interview, Melchior Ascaride, un des fondateurs de la collection, nous disait : « Le ton des Saisons de l’Étrange se veut résolument populaire et plonge tête la première dans le genre, dans la série B, dans le pulp ». On voit revenir de plus en plus cette littérature, avec les Saisons de l’Étrange bien sûr, mais je pense aussi aux livrets du Carnoplaste, ou encore à la collection Pulps ! au Bélial… Il y avait un manque dans le paysage éditorial français et/ou un nouvel engouement des lecteurs pour ce type de récits ?

Lazare Guillemot : Oh, oh. Là, je risque d’être un peu… disert. Bon. Un « manque », sans doute, en tout cas pour ce qui est proposé par la collection « Les Saisons de l’Étrange ». J’y reviens plus loin dans ma réponse. En revanche, en ce qui concerne l’« engouement » du public pour le passé des genres de l’imaginaire, qu’il s’agisse des premiers temps de la SF ou de l’époque des pulps, je ne crois pas qu’il soit si « nouveau » que ça.

Certes, l’étrange créature du lagon noir (jaillissant initialement des eaux chez Jack Arnold, en 1954) vient de faire un retour éclatant avec le film La Forme de l’eau de Guillermo Del Toro : nous sommes bien dans la consécration d’une certaine forme de revival. Cependant, pour la science-fiction, voilà belle lurette que de grands auteurs se penchent sur les origines du genre : Frankenstein délivré de Brian Aldiss est publié en 1973, la même année que La Machine à explorer l’espace de Christopher Priest, où ce dernier revisite H.G. Wells (appropriation à laquelle Aldiss se livre à son tour avec L’Autre île du Dr Moreau en 1980). C’est aussi durant les seventies que Philip José Farmer s’amuse beaucoup avec l’œuvre de fondateurs tels qu’Edgar Rice Burroughs ou Jules Verne. Et le public suit : Aldiss, Priest ou Farmer sont des stars du genre (pas uniquement pour ces œuvres-là, bien entendu).

Ce mouvement n’a pas cessé. Chez les tenants d’une SF « pure et dure », déjà : je pense aux Vaisseaux du temps où, en 1995, le grand auteur britannique Stephen Baxter revient lui aussi sur l’œuvre de Wells ; il a d’ailleurs récidivé l’an dernier avec une suite directe de La Guerre des mondes intitulée Le Massacre de l’humanité. Mais c’est aussi le cas chez des écrivains plus proches de la mouvance steampunk, comme James Blaylock. Au demeurant, la vogue actuelle du steampunk proprement dit – et de ses variantes comme le dieselpunk (les films Iron Sky ou Captain Sky et le monde de demain) ou bien le radiumpunk (La Brigade chimérique, BD de Gess, Colin et Lehman) – me semble plus ou moins participer de ce mouvement de revival.

Un même intérêt pour les « rétrofictions » se manifeste d’ailleurs dans le domaine français. Il a nourri depuis près de deux décennies l’œuvre d’auteurs majeurs de ces littératures, Xavier Mauméjean ou Johan Heliot par exemple. Je mentionnerai aussi cette anthologie importante de Serge Lehman, Chasseurs de chimères, qui, parue en 2006, retrace l’indiscutable continuité existant entre le merveilleux scientifique de Rosny aîné ou Maurice Renard, au début du XXème, et la SF hexagonale à partir des années 1950.

On dirait un peu qu’il faut régulièrement que, par une espèce de mouvement circulaire, la SF revienne sur son propre passé – qu’il s’agisse des origines du genre, ou de l’âge d’or des pulps, entre 1925 et 1955, ou encore de la SF du début de la Guerre Froide – pour mieux explorer les mondes de demain…

Quant au fantastique, je crois qu’il subit également ce processus cyclique, d’autant plus que ses thèmes ne sont pas innombrables : chacun à sa manière, les auteurs s’y approprient ses quelques motifs récurrents, le vampire, le changeforme (loup-, ours-, félin-garou), le fantôme, le double, la possession, l’animation de l’inanimé… L’enjeu se trouvant plutôt dans le renouvellement de l’angle d’approche que dans la « découverte » de nouveaux motifs (un exemple parmi cent : le traitement apporté aux récits de vampires par Dan Simmons dans Les Fils des ténèbres en 1992). En mettant à part le cas de la littérature sud-américaine, Borges en tête, le fantastique de la seconde moitié du XXème siècle n’a au fond innové qu’avec le thème du zombie – et, aussi, en dépoussiérant le « fantastique gothique » en un « fantastique existentiel » qui doit beaucoup à la littérature de l’absurde de Beckett ou Ionesco.

Deux autres points me viennent à l’esprit.

Le premier : à ce processus de revival se superpose une esthétique du mélange, riche d’une kyrielle de possibilités.

Faire se rencontrer des personnages de la littérature populaire était déjà le propos de Farmer (qui nous apprend quand même dans L’Autre voyage de Phileas Fogg, 1973, que le capitaine Nemo n’est autre que le professeur Moriarty !). Le procédé a été repris dans La Ligue des gentlemen extraordinaires (je parle des comics d’Alan Moore publiés à partir de 1999 et surtout pas du film qui en a été tiré), mais aussi dans la série télé Penny Dreadful (à partir de 2014), réunissant Victor Frankenstein, sa créature, Dracula, Abraham Van Helsing et Dorian Gray. Roger Zelazny s’y est lui aussi essayé, et de manière brillante, avec Le Songe d’une nuit d’octobre, tout récemment réédité chez ActuSF. Pour sa part, Charles Stross amalgame les œuvres de Lovecraft et de Ian Fleming dans son « cycle de la Laverie » (un alliage pas très éloigné de ce que fait le Tim Powers des Puissances de l’invisible… mais l’humour en plus). Et en ce qui concerne le Carnoplaste, dont vous parliez, cet éditeur offre un cadre permettant aux auteurs de jouer sur les infinies possibilités ludiques de la démarche de revival, qu’il s’agisse de mettre en scène des héros de la littérature populaire comme les Pieds Nickelés dans un contexte de space opera (De la thune sur Neptune), ou de s’emparer d’un personnage a priori étranger à l’univers des pulps et de l’y faire plonger jusqu’au cou (Béla Bartók contre la Veuve Noire du Führer ou Béla Bartók dans les griffes de Baba Yaga). Aventures improbables qui, à mon sens, ont quelque chose de parfaitement réjouissant…

Second point, il existe toute une tradition d’un autre type de « brassage », non plus de personnages issus d’œuvres différentes, mais carrément des « mauvais genres » entre eux. Celui qui nous intéresse ici est la fusion des genres policier et fantastique.

Si l’ambiance de certains Sherlock Holmes (par exemple, le célébrissime Chien des Baskerville) et, plus encore, de nombreuses nouvelles où Chesterton met en scène le Père Brown est résolument au surnaturel – quoique la solution de l’énigme soit toujours rationnelle –, des auteurs de whodunit « classique » ont parfois combiné récit d’énigme et récit fantastique. Ainsi, J.D. Carr, un des maîtres de la « chambre close », s’y est risqué avec La Chambre ardente (1937).

Mais l’hybridation entre les deux genres érigée en projet narratif clairement assumé est en fait née plus tôt, sous la plume d’Algernon Blackwood, dont les aventures de la série « John Silence, enquêteur de l’occulte » paraissent dès 1908 (l’une des nouvelles, « Une invasion psychique », montrant le chien et le chat du détective confrontés à un spectre, annonce d’ailleurs curieusement le Songe de Zelazny mentionné plus haut). Récits suivis par ceux qui mettent en scène le Thomas Carnacki de W.H. Hodgson, autre limier du paranormal (dès 1910), puis le Jules de Grandin de Seabury Quinn, auteur qui à partir de 1925 fut l’un des piliers d’un pulp légendaire, Weird Tales… sans oublier, évidemment, le fameux Harry Dickson de Jean Ray (entre 1929 et 1938).

Là encore, dès les années 1980, des récits rendent hommage à cette figure du détective du surnaturel (ainsi, en BD, les séries « Dick Hérisson » de Savard, à partir de 1984, ou « Dylan Dog », créée en 1986 par Sclavi). Deux exemples pour les nineties : en 1991, Karel Dekk, c’est-à-dire Serge Lehman, publie Espion de l'étrange, réédité en 2011 par les Moutons électriques ; en 1999, c’est le réalisateur Tim Burton qui, dans Sleepy Hollow, confronte l’inspecteur Ichabod Crane à la fois à une créature surnaturelle et à un criminel bien humain. Nous avons, à partir de 2004, Noël Simsolo et son « Edgar Flanders, détective de l’étrange » (notons que John Flanders était le principal pseudonyme de Jean Ray), A.-F. Ruaud et Fabrice Colin qui inventent un neveu au Carnacki de Hodgson (deux romans en 2008 et 2010) ou encore, sous la plume de Jonathan Stroud, les enquêtes menées par Lucy Carlyle et Anthony Lockwood (depuis 2013). Côté BD, dans « Aspic, détectives de l’étrange » de Gloris et Lamontagne (à partir de 2010), Auguste Dupin, né dans l’imagination d’A.E. Poe, affronte Vautrin, Rastignac, Chéri-Bibi… et même Maldoror ! Le Mycroft Holmes de la série télé Sherlock (2010-2017) est joué par Mark Gatiss, également auteur de romans dans lesquels évolue Lucifer Box, « sulfureux » agent secret de l’Angleterre edwardienne qui se révèle un singulier croisement entre Aubrey Beardsley et Indiana Jones. Un dernier enquêteur de l’occulte pour la route ? Celui d’une autre série, Dirk Gently, détective holistique, très vaguement adaptée de romans de Douglas Adams (depuis 2016).

Revenons à nos Moutons (électriques) : cette maison, qui publie des récits relevant des genres de l’imaginaire, réédite en outre dans sa collection « Le Rayon vert » des classiques injustement oubliés de la littérature policière : Jules Lermina, Pierre Zaccone ou Léon Sazie, auteur de Zigomar (dans une démarche assez proche, J.-D. Brèque dirige la collection « Baskerville », chez Rivière Blanche, dans le but de faire découvrir des auteurs de récits policiers victoriens comme Richard Marsh, Louis Joseph Vance, Robert Barr…). C’est aussi au Rayon vert que Christine Luce et A.-F. Ruaud ont proposé en 2014 Détectives rétro, une anthologie d'enquêtes excentriques.

Par conséquent, il n’est guère surprenant que ce soit cet éditeur qui, situé au croisement de plusieurs « mauvais genres », se lance dans une nouvelle collection dont les auteurs exploreront, de manière ludique, les dimensions « enquêtes de l’étrange » et « imaginaire pulp », avec cette nouveauté d’un découpage en « saisons » annuelles qui évoque l’univers des séries télé… et, d’une certaine manière, rappelle aussi les « feuilletons » de la grande époque de la littérature populaire. Or il me semble que c’était là quelque chose qui manquait dans le paysage éditorial français actuel – cet état d’esprit, ce revival du feuilleton à épisodes –, pour répondre (enfin) à la question que vous posiez.

Pour conclure, au moins momentanément, c’est cette possibilité de donner libre cours, avec une énergie débridée, à un imaginaire à la fois délirant et délicieusement rétro, offrant de formidables possibilités ludiques, qui me séduit dans ce projet… et fait que je suis très heureux de figurer au programme des « Saisons de l’Étrange » !

ActuSF : Quels sont vos autres projets en cours ?

Lazare Guillemot : Outre ce dont je vous ai parlé plus haut, sont au stade du projet à plus ou moins longue échéance : un roman de fantasy dont le héros est un barbare consciencieux, un planet opera sur un monde-océan avec des bateaux-arbres et des îles énigmatiques, ainsi qu’un polar dans le milieu de l’apiculture, prenant place en Haute-Savoie (c’est le département où, dans un hameau de montagne, nous résidons avec ma compagne Margot Delorme, dont le roman Le Dompteur d’avalanches sera publié cet automne en « Bibliothèque voltaïque » par les Moutons électriques). J’ai également le projet d’écriture d’une novella avec Timothée Rey. Je l’ai rencontré voilà quelque temps et nous avons bien accroché (je recommande d’ailleurs vivement la lecture des œuvres de cet auteur !).

ActuSF : Vous croisera-t-on bientôt en dédicace ? Où ?

Lazare Guillemot : Mes obligations professionnelles (je suis dans le débardage de bois) font que je ne peux pas me libérer aussi souvent que je le voudrais. Je me trouverai cependant, au cours de l’année qui vient, sur des salons à Lyon et Grenoble. Je vais aussi prochainement dédicacer dans une librairie d’Annecy (Chambéry et Annemasse seraient également dans les possibles lieux de signatures). Les dates cependant ne sont pas encore arrêtées… Je vous les indiquerai lorsque tout ça sera plus précis.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?