Actusf : François et Boris, le père et le fils Darnaudet... C'est assez étonnant quand on y songe, pourriez-vous retracer vos parcours respectifs et nous expliquer quand, comment et pourquoi vous avez décidé d'écrire à quatre mains ?
François Darnaudet : Au début, Boris écrivait seul des nouvelles d'heroic-fantasy et de fantasy qu'il ne proposait pas à des éditeurs car il n'était pas satisfait du niveau littéraire. Pour ses premiers textes publiés, il a collaboré avec François sur des anthologies Rivière Blanche. Boris se concentrait sur les scènes d'action alors que François, en vieux routier, peaufinait les fins. L'argent du voleur est son premier texte publié en solo. La nouvelle ayant été écrite d'une traite, son acceptation par la revue Lanfeust fut une surprise. Par la suite, sur les conseils de plusieurs lecteurs, Boris décida de développer cet univers de fantasy aztèque.
Philippe Ward de Rivière Blanche a ensuite pris le "petit" sous son aile protectrice et a supervisé un premier roman de science-fiction, Projet Obis. Puis, naturellement, François et Boris ont décidé de tenter l'aventure commune du gros roman...
Actusf : François je connais pour ma part depuis longtemps ta fascination pour Custer, mais peux-tu retracer pour nos lecteurs toute l'histoire qui te lie à ce personnage fascinant qu'on réduit souvent à sa mort à Little Big Horn et qu'on campe très souvent en falot un peu trop imbu de lui-même... Alors que c'est loin d'être le cas.
François Darnaudet : Custer, c'est un cas ! Ni un bon, ni un mauvais ! On lui a attribué plein de citations fausses et des erreurs militaires... Que nenni ! C'est en fait un héros de la guerre de Sécession (son rôle fut capital dans la bataille de la Shenandoah, et non négligeable à Gettysburg) côté nordiste. Plus jeune général américain, il est reclassé lieutenant-colonel lors de la refonte de l'armée américaine après la guerre civile. Son bilan lors des guerres indiennes est plus mitigé : il y a la controversée bataille de Washita et, surtout, la bataille du Little Bighorn où il est tué avec tous les soldats de son groupe. Pour comprendre le massacre de Custer, il faut lire le remarquable ouvrage de David Cornut sur le sujet ! En 2014, on sait maintenant que si la tactique de Custer était risquée, elle aurait pu marcher s'il n'avait eu deux subordonnés incompétents et indisciplinés... Bon, Custer se trouve dans deux de mes romans (Le papyrus de Venise et Trois guerres pour Emma) et dans un essai sur le Fantastique et l'ésotérisme, Custer et moi (chez ActuSF éditions). C'est presque une obsession... Et, oui, il apparaîtra en guest star dans deux chapitres du roman que nous écrivons avec Boris. Il aura juste un gros rôle secondaire car Boris en a marre d'entendre parler de Custer depuis tant d'années... Le roman se terminera quand même avec le Septième de Cavalerie ! On ne se refait pas...
Actusf : La nuit des sudistes et La nuit du bayou sont 2 "nouvelles" téléchargeables via Amazon et qui font partie d'un projet intitulé Le moine, la brute et le chamane, pourriez-vous nous raconter ce projet, Amigos ?
François Darnaudet : Genèse : Sache, gringo !, que tout a commencé par le lancement d'une anthologie dirigée par Manuel Essard alias Guillaume Darnaud ayant pour thème, le western. Nous avons donc écrit une longue nouvelle qui aurait pu s'intituler "Les 7 mercenaires contre les zombies". Une fois le texte achevé, nous nous sommes rendus compte que les trois survivants du carnage étaient des personnages très intéressants qui méritaient de vivre une longue aventure. L'idée est venue naturellement de nous lancer dans un roman intitulé : Le moine, la brute et le chamane.
Comme dans le film de Sergio Leone, Le bon, la brute et le truand, nous avons opté pour une construction axée sur la présentation des trois archétypes du titre avant de les jeter dans une lutte entre forces occultes antagonistes. Pas de manichéisme dans ce western pulp bit-lit fantasy historique : deux clans s'affrontent mais il n'y a pas les bons contre les mauvais. Les clans en présence sont tous chaotiques ! Il y a de la sorcellerie indienne, du vaudou, des vampires, des métamorphes, des dieux mayas et un des maîtres fondateurs de l'Amérique qui revient !
Notre ligne directrice : "Nous ne nous interdisons rien !" et un corollaire : "de l'action, beaucoup d'action !"
La nuit des sudistes est la première partie du roman en cours avec la présentation du chamane Chactun, du vampire Romanescu et du boy-general Custer.
La nuit du bayou est la troisième partie de l'oeuvre (qui comporte 10 volets articulés en roman) où l'on voit le trio d'aventuriers s'installer à la Nouvelle-Orléans. Ils vont affronter des créatures à vapeur et des alligators-garous. Heureusement, ils recevront l'aide de deux agents du gouvernement, Jim South et Artemus Goudron... ("Nous ne nous interdisons rien !")
Les autres parties ne feront pas l'objet de prépublication car elles sont prises dans la trame romanesque.
Actusf : Avez-vous d'autres projets en cours ou à venir ? Y-a-t-il un moyen pour vous suivre au quotidien ?
François et Boris Darnaudet : Boris vient de sortir chez Create Space sous label CUINOLI et en numérique pour Kindle, La Colère des dieux aztèques, un roman de fantasy aztèque avec affrontements violents et magiques entre conquistadors et dieux aztèques. C'est un mélange inhabituel de "Bob" Howard et de Bob Morane avec un zeste de poésie et d'humour noir. La première partie du livre avait été publiée dans Lanfeust, le mensuel de BD, en 2012, comme dit précédemment.
François sort une BD comme co-scénariste en duo avec le dessinateur Elric Dufau : Harpignies aux éditions Paquet. Une BD sur les faux tableaux, l'amour et la musique moderne.
Le tandem Boris et François sortira en juin aux éditions Rouge Safran de Henri Lopez dans la collection de Georges Foveau, Zeppelin en danger ! Un polar historique pour ados qui est une sorte de "Tintin sur le Graf-Zeppelin"...
Boris, again, sort une nouvelle de fantastique africain dans une anthologie de Marc Bailly à paraître aux éditions Voy'el, Légendes africaines.
Pour nous suivre (au quotidien, peut-être pas...), Boris a sa notice sur Amazon bien tenue à jour, un profil Facebook, moins bien tenu à jour et son site perso sur jimdo. François délire irrégulièrement sur son Facebook perso où il tient une rubrique sur les mauvais genres intitulée : "Le whisky du soir" et son site sur jimdo.
Actusf : Le mot de la fin vous appartient, faites-vous plaisir ! ;)
François et Boris Darnaudet : Nous nous faisons plaisir surtout en terminant notre western pulp bit-lit de fantasy historique. Nous sommes des fans des Mystères de l'Ouest, de Howard et de la conquête de l'ouest. On veut aller dans une explosion des genres. Notre envie est de transmettre notre passion de la littérature d'action aux lecteurs à travers une épopée frénétique pleine de rebondissements. Pas facile d'expliquer ce projet à un éditeur. Avec cette interview, vous nous faciliterez la vie, sûrement ! Merci à vous !
Petit bonus, une interview de François Darnaudet :
François Darnaudet : Au début, Boris écrivait seul des nouvelles d'heroic-fantasy et de fantasy qu'il ne proposait pas à des éditeurs car il n'était pas satisfait du niveau littéraire. Pour ses premiers textes publiés, il a collaboré avec François sur des anthologies Rivière Blanche. Boris se concentrait sur les scènes d'action alors que François, en vieux routier, peaufinait les fins. L'argent du voleur est son premier texte publié en solo. La nouvelle ayant été écrite d'une traite, son acceptation par la revue Lanfeust fut une surprise. Par la suite, sur les conseils de plusieurs lecteurs, Boris décida de développer cet univers de fantasy aztèque.
Philippe Ward de Rivière Blanche a ensuite pris le "petit" sous son aile protectrice et a supervisé un premier roman de science-fiction, Projet Obis. Puis, naturellement, François et Boris ont décidé de tenter l'aventure commune du gros roman...
Actusf : François je connais pour ma part depuis longtemps ta fascination pour Custer, mais peux-tu retracer pour nos lecteurs toute l'histoire qui te lie à ce personnage fascinant qu'on réduit souvent à sa mort à Little Big Horn et qu'on campe très souvent en falot un peu trop imbu de lui-même... Alors que c'est loin d'être le cas.

Actusf : La nuit des sudistes et La nuit du bayou sont 2 "nouvelles" téléchargeables via Amazon et qui font partie d'un projet intitulé Le moine, la brute et le chamane, pourriez-vous nous raconter ce projet, Amigos ?
François Darnaudet : Genèse : Sache, gringo !, que tout a commencé par le lancement d'une anthologie dirigée par Manuel Essard alias Guillaume Darnaud ayant pour thème, le western. Nous avons donc écrit une longue nouvelle qui aurait pu s'intituler "Les 7 mercenaires contre les zombies". Une fois le texte achevé, nous nous sommes rendus compte que les trois survivants du carnage étaient des personnages très intéressants qui méritaient de vivre une longue aventure. L'idée est venue naturellement de nous lancer dans un roman intitulé : Le moine, la brute et le chamane.
Comme dans le film de Sergio Leone, Le bon, la brute et le truand, nous avons opté pour une construction axée sur la présentation des trois archétypes du titre avant de les jeter dans une lutte entre forces occultes antagonistes. Pas de manichéisme dans ce western pulp bit-lit fantasy historique : deux clans s'affrontent mais il n'y a pas les bons contre les mauvais. Les clans en présence sont tous chaotiques ! Il y a de la sorcellerie indienne, du vaudou, des vampires, des métamorphes, des dieux mayas et un des maîtres fondateurs de l'Amérique qui revient !
Notre ligne directrice : "Nous ne nous interdisons rien !" et un corollaire : "de l'action, beaucoup d'action !"
La nuit des sudistes est la première partie du roman en cours avec la présentation du chamane Chactun, du vampire Romanescu et du boy-general Custer.
La nuit du bayou est la troisième partie de l'oeuvre (qui comporte 10 volets articulés en roman) où l'on voit le trio d'aventuriers s'installer à la Nouvelle-Orléans. Ils vont affronter des créatures à vapeur et des alligators-garous. Heureusement, ils recevront l'aide de deux agents du gouvernement, Jim South et Artemus Goudron... ("Nous ne nous interdisons rien !")
Les autres parties ne feront pas l'objet de prépublication car elles sont prises dans la trame romanesque.
Actusf : Avez-vous d'autres projets en cours ou à venir ? Y-a-t-il un moyen pour vous suivre au quotidien ?

François sort une BD comme co-scénariste en duo avec le dessinateur Elric Dufau : Harpignies aux éditions Paquet. Une BD sur les faux tableaux, l'amour et la musique moderne.
Le tandem Boris et François sortira en juin aux éditions Rouge Safran de Henri Lopez dans la collection de Georges Foveau, Zeppelin en danger ! Un polar historique pour ados qui est une sorte de "Tintin sur le Graf-Zeppelin"...
Boris, again, sort une nouvelle de fantastique africain dans une anthologie de Marc Bailly à paraître aux éditions Voy'el, Légendes africaines.
Pour nous suivre (au quotidien, peut-être pas...), Boris a sa notice sur Amazon bien tenue à jour, un profil Facebook, moins bien tenu à jour et son site perso sur jimdo. François délire irrégulièrement sur son Facebook perso où il tient une rubrique sur les mauvais genres intitulée : "Le whisky du soir" et son site sur jimdo.
Actusf : Le mot de la fin vous appartient, faites-vous plaisir ! ;)
François et Boris Darnaudet : Nous nous faisons plaisir surtout en terminant notre western pulp bit-lit de fantasy historique. Nous sommes des fans des Mystères de l'Ouest, de Howard et de la conquête de l'ouest. On veut aller dans une explosion des genres. Notre envie est de transmettre notre passion de la littérature d'action aux lecteurs à travers une épopée frénétique pleine de rebondissements. Pas facile d'expliquer ce projet à un éditeur. Avec cette interview, vous nous faciliterez la vie, sûrement ! Merci à vous !
Petit bonus, une interview de François Darnaudet :