Actusf : De Jésus au Père Noël, en passant par la mythologie amérindienne et Godzilla, vous avez revisité bon nombre des grands mythes de l’humanité. Y a-t-il une raison particulière à cela ou est-ce juste par goût de l’iconoclasme ?
Christopher Moore : Pour le conteur, ce qu’il y a de merveilleux dans les mythes, c’est que l’histoire qu’ils racontent est souvent pleine de trous (comme les 30 années de la vie de Jésus dont l’Évangile ne dit rien).
J’aime emprunter ces chemins de traverse inexplorés, et tenter de pousser le mythe dans une nouvelle direction. Ce qui a toujours été ma façon de raconter des histoires, même quand j’étais enfant. Je suppose que c’est comme ça que je vois le monde.
Actusf : Un certain nombre de personnages de vos romans passent allègrement d’un livre à l’autre. Peut-on espérer les voir tous réunis dans un même roman ?
Christopher Moore : Je ne crois pas. Pas tant en raison d’une question de lieu, que d’une question de temps. L’action de mes livres se déroule à divers points d’une continuité temporelle courant sur deux mille ans. Les réunir donnerait un tour tel à la narration que cela deviendrait l’élément majeur masquant toutes les autres directions dans lesquelles je pourrais entrainer cette histoire.
Actusf : Vos personnages, sous leur dehors décalés, sont tous profondément humains. Est-ce par pudeur que vous faites passer leur grande sensibilité sous le couvert de l’humour ? Sont-ils inspirés de personnes que vous connaissez ou avez réellement croisé ?
Christopher Moore : Je crois qu’une des meilleures façons d’attirer un lecteur c’est de lui fournir un personnage auquel il puisse s’identifier et qu’il puisse aimer (ou bien haïr).Je crée des personnages qui ont des traits communs avec des gens que j’ai connu, mais, de surcroît, je tente de créer une intimité entre eux et le lecteur avec un humour et un point de vue qu’on n’a pas d’habitude quand on encontre quelqu’un. Dans ce domaine, je travaille à tous les niveaux.
Actusf : A propos de votre trilogie sur les vampires, aviez-vous prévu de l’écrire en trois parties dès le début ou est-ce devenu une nécessité, une envie, au cours de l’écriture du premier volet ?
Christopher Moore : J’ai toujours voulu écrire une suite au premier volume, mais je n’ai pensé au troisième que lorsque le second est sorti et a été très accueilli par le public.
Actusf : Comment avez-vous eu l'idée de cette série ?
Christopher Moore : L’idée originelle venait d’un script écrit pour la radio que j’avais fait avant de me mettre à écrire des livres. Il s’agissait d’un jeune homme qui tombait amoureux d’un vampire et ne savait pas vraiment comment s’en sortir à partir de là. Plus tard, alors que je soumettais des idées de livres à un éditeur, j’ai mentionné celle-là pour faire du volume, en réalité, je voulais écrire un livre sur un chanteur de blues. À ma grande surprise, toutefois, l’éditeur a choisi l’idée du vampire, alors j’ai écrit ce livre-là.
Actusf : Vos vampires sont plus proches de ceux de Buffy que du Dracula de Bram Stocker. Vos influences en matière de fantastique sont-elles plus cinématographiques que littéraires ?
Christopher Moore : Tout cela est né de la même tradition. Je crois que j’avais tout lu en ce qui concerne les vampires aux alentours de 18 ans, et je me tenais au courant. Je crois que la façon dont mes vampires apparaissent a plus à voir avec l’époque dans laquelle ils apparaissent que cela ne se pratique habituellement dans le cinéma et la littérature. Mes vampires vivent à l’époque contemporaine, ils sont donc modernes et conscients de leur environnement. Je crois qu’on pense à Buffy parce que c’est également une comédie et une histoire de poisson sorti de l’aquarium, ce qui est ressort majeur dans une comédie, et c’est ce qui se passe dans mon histoire. Cet aspect du vampire a plus été éploré par le cinéma que dans les livres. Mon vieux vampire ressemble beaucoup au personnage de Dracula, de même que celui de Stephen King dans Salem’s lot, dont l’intrigue remonte en 1897 et jusqu’au livre de Stoker.
Actusf : Vous avez la réputation de faire des recherches approfondies avant l’écriture d’un roman. Préparez-vous un plan du roman avant ces recherches ? Après ?
Christopher Moore : Les deux. J’ai un plan assez vague avant d’entamer des recherches, pour avoir une idée de ce que je cherche. Mais j’aime laisser l’histoire ouverte à toutes possibilités, pour pouvoir la transformer à partir des nouvelles choses que je découvre. Si je trouve quelque chose intéressant, j’ai l’espoir qu’il en sera de même pour le lecteur, alors je choisis la façon dont l’histoire progresse à partir des nouveaux éléments que je viens de découvrir.
Actusf : Laissez-vous au contraire les personnages libres d’agir à leur guise ?
Christopher Moore : Oui, dans le dialogue, cela peut arriver. Mais on crée des personnages pour qu’ils vous aident à faire ce que vous voulez de l’histoire en cours. Je laisse la bride sur le cou à mes personnages mais la plupart du temps, ils vont là où je voulais.
Actusf : Vous écrivez depuis l’enfance. Qu’est-ce qui vous a donné cette envie précoce ?
Christopher Moore : J’étais un enfant unique et je lisais beaucoup dans mon enfance. Je crois qu’il m’était naturel d’inventer des histoires pour me distraire.
Actusf : L’écriture est-elle pour vous un plaisir ou une nécessité ?
Christopher Moore : Ça peut être et l’un et l’autre, et un peu torturant, quand ça ne marche pas comme on veut.
Quand l’écriture se passe correctement et que j’écris une fiction plaisante et drôle, il n’y a rien de meilleur. Quand on piétine, chaque phrase est une corvée .Ce n’est plus très agréable, mais il faut continuer parce que c’est mon métier. C’est qui je suis.
Actusf : Quels sont vos genres littéraires de prédilection ? Vers quels auteurs, actuels ou passés, vont vos préférences ?
Christopher Moore : J’aime beaucoup de genres très divers. Ces derniers années, j’ai beaucoup lu les classiques : Shakespeare, Zola, Dickens. Auparavant pratiquement que du roman policier, Elmore Leonard ou James Lee Burke. Mon auteur préféré à tous est John Steinbeck. Il a ton extraordinaire de compassion et de douceur, le genre de ton auquel j’aspire dans mon travail. Plus je lis Shakespeare, plus je l’aime, ainsi que Dickens. Avec Mark Twain, ce sont mes auteurs favoris.
Actusf : Sous votre plume tout devient prétexte à plaisanterie, même lorsqu’il s’agit de sujets aussi profonds que la mort ou les baleines. Avez-vous déjà envisagé d’écrire un roman totalement dépourvu d’humour ? Un tel projet aurait-il pour vous un sens ?
Christopher Moore : J’ai fait des tentatives pour sortir de l’humour écrire des histoires sérieuses, mais au bout de quelques lignes il faut que je dise quelque chose d’ironique ou d’idiot. À mes débute, je pensais être un auteur d’épouvante, mais lorsque je lisais mes nouvelles dans les ateliers d’écriture, les gens riaient à ma façon de tourner telle ou telle phrase. J’ai donc décidé de suivre ce qui semblait être mon talent naturel, écrire des histoires humoristiques. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire autre chose.
Actusf : Comment est née Le Sot de l'Ange ? Qu'aviez-vous envie de faire ?
Christopher Moore : Un ami m’a suggéré d’écrire un livre de Noël, parce qu’ils se vendent très bien, ici, aux Etats-Unis. Je lui demandé à quel sujet j’allais écrire, il ma répondu : « Je ne sais pas moi, un Noël à Pine Cove. Pine Cove est un petit village californien que j’avais créé dans deux livres précédents. Alors j’ai pris les personnages de ces livres et des personnages classiques de Noël, et j’ai eu l’idée d’une attaque de zombie le soir de Noël. Il suffisait ensuite de rendre tout ça possible. Je me suis servi de l’Ange de mon livre Lamb comme un catalyseur magique, parce que dans l’autre livre, il faisait tout de travers.
Actusf : Avec Fool, un roman encore inédit en français, vous avez donné un point de vue inédit sur le roi Lear de Shakespeare et des extraits ont été récemment joués sur scène par le Shakespeare Theatre of New-Jersey. Avez-vous le projet d’investir le domaine du théâtre ou du cinéma ?
Christopher Moore : J’espère avoir la chance d’adapter Fool moi-même pour la scène, en travaillant avec des acteurs et un metteur en scène pour peaufiner la pièce quand je l’aurai écrite. Je n’ai pas encore prévu à quel moment, mais j’aimerais beaucoup m’employer à cette entreprise.
Actusf : Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur Fool pour les lecteurs français ? De quoi parle l'histoire ?
Christopher Moore : Eh bien, l’intrigue est celle du Roi Lear, au sens où il s’agit d’un très vieux roi d’Angleterre qui, se sentant près de la fin, décide de diviser son royaume entre ses trois filles selon l’amour qu’elles lui témoignent. Le reste de l’histoire est constitué par la rivalité entre les sœurs qui se déchirent pour des lambeaux du royaume, et le vieux roi perd tout, finit seul dans la tempête accompagné de son seul fou.
Dans ma version du drame, l’histoire est racontée du point de vue du fou, qui tire les ficelles de toute l’histoire. Je suis curieux de voir comment on le traduira en français, c’est un livre tellement anglo-saxon.
Actusf : Pouvez-vous nous dire sur quoi vous travaillez en ce moment ? Quels sont vos projets ?
Christopher Moore : J’écris un livre situé à Paris dans les années 1870-80. Il parle de peintres et de peinture. C’est un projet difficile sur lequel je dois rester pour l’instant concentré.
Christopher Moore : Pour le conteur, ce qu’il y a de merveilleux dans les mythes, c’est que l’histoire qu’ils racontent est souvent pleine de trous (comme les 30 années de la vie de Jésus dont l’Évangile ne dit rien).
J’aime emprunter ces chemins de traverse inexplorés, et tenter de pousser le mythe dans une nouvelle direction. Ce qui a toujours été ma façon de raconter des histoires, même quand j’étais enfant. Je suppose que c’est comme ça que je vois le monde.
Actusf : Un certain nombre de personnages de vos romans passent allègrement d’un livre à l’autre. Peut-on espérer les voir tous réunis dans un même roman ?
Christopher Moore : Je ne crois pas. Pas tant en raison d’une question de lieu, que d’une question de temps. L’action de mes livres se déroule à divers points d’une continuité temporelle courant sur deux mille ans. Les réunir donnerait un tour tel à la narration que cela deviendrait l’élément majeur masquant toutes les autres directions dans lesquelles je pourrais entrainer cette histoire.
Actusf : Vos personnages, sous leur dehors décalés, sont tous profondément humains. Est-ce par pudeur que vous faites passer leur grande sensibilité sous le couvert de l’humour ? Sont-ils inspirés de personnes que vous connaissez ou avez réellement croisé ?
Christopher Moore : Je crois qu’une des meilleures façons d’attirer un lecteur c’est de lui fournir un personnage auquel il puisse s’identifier et qu’il puisse aimer (ou bien haïr).Je crée des personnages qui ont des traits communs avec des gens que j’ai connu, mais, de surcroît, je tente de créer une intimité entre eux et le lecteur avec un humour et un point de vue qu’on n’a pas d’habitude quand on encontre quelqu’un. Dans ce domaine, je travaille à tous les niveaux.
Actusf : A propos de votre trilogie sur les vampires, aviez-vous prévu de l’écrire en trois parties dès le début ou est-ce devenu une nécessité, une envie, au cours de l’écriture du premier volet ?
Christopher Moore : J’ai toujours voulu écrire une suite au premier volume, mais je n’ai pensé au troisième que lorsque le second est sorti et a été très accueilli par le public.
Actusf : Comment avez-vous eu l'idée de cette série ?
Christopher Moore : L’idée originelle venait d’un script écrit pour la radio que j’avais fait avant de me mettre à écrire des livres. Il s’agissait d’un jeune homme qui tombait amoureux d’un vampire et ne savait pas vraiment comment s’en sortir à partir de là. Plus tard, alors que je soumettais des idées de livres à un éditeur, j’ai mentionné celle-là pour faire du volume, en réalité, je voulais écrire un livre sur un chanteur de blues. À ma grande surprise, toutefois, l’éditeur a choisi l’idée du vampire, alors j’ai écrit ce livre-là.
Actusf : Vos vampires sont plus proches de ceux de Buffy que du Dracula de Bram Stocker. Vos influences en matière de fantastique sont-elles plus cinématographiques que littéraires ?
Christopher Moore : Tout cela est né de la même tradition. Je crois que j’avais tout lu en ce qui concerne les vampires aux alentours de 18 ans, et je me tenais au courant. Je crois que la façon dont mes vampires apparaissent a plus à voir avec l’époque dans laquelle ils apparaissent que cela ne se pratique habituellement dans le cinéma et la littérature. Mes vampires vivent à l’époque contemporaine, ils sont donc modernes et conscients de leur environnement. Je crois qu’on pense à Buffy parce que c’est également une comédie et une histoire de poisson sorti de l’aquarium, ce qui est ressort majeur dans une comédie, et c’est ce qui se passe dans mon histoire. Cet aspect du vampire a plus été éploré par le cinéma que dans les livres. Mon vieux vampire ressemble beaucoup au personnage de Dracula, de même que celui de Stephen King dans Salem’s lot, dont l’intrigue remonte en 1897 et jusqu’au livre de Stoker.
Actusf : Vous avez la réputation de faire des recherches approfondies avant l’écriture d’un roman. Préparez-vous un plan du roman avant ces recherches ? Après ?
Christopher Moore : Les deux. J’ai un plan assez vague avant d’entamer des recherches, pour avoir une idée de ce que je cherche. Mais j’aime laisser l’histoire ouverte à toutes possibilités, pour pouvoir la transformer à partir des nouvelles choses que je découvre. Si je trouve quelque chose intéressant, j’ai l’espoir qu’il en sera de même pour le lecteur, alors je choisis la façon dont l’histoire progresse à partir des nouveaux éléments que je viens de découvrir.
Actusf : Laissez-vous au contraire les personnages libres d’agir à leur guise ?
Christopher Moore : Oui, dans le dialogue, cela peut arriver. Mais on crée des personnages pour qu’ils vous aident à faire ce que vous voulez de l’histoire en cours. Je laisse la bride sur le cou à mes personnages mais la plupart du temps, ils vont là où je voulais.
Actusf : Vous écrivez depuis l’enfance. Qu’est-ce qui vous a donné cette envie précoce ?
Christopher Moore : J’étais un enfant unique et je lisais beaucoup dans mon enfance. Je crois qu’il m’était naturel d’inventer des histoires pour me distraire.
Actusf : L’écriture est-elle pour vous un plaisir ou une nécessité ?
Christopher Moore : Ça peut être et l’un et l’autre, et un peu torturant, quand ça ne marche pas comme on veut.
Quand l’écriture se passe correctement et que j’écris une fiction plaisante et drôle, il n’y a rien de meilleur. Quand on piétine, chaque phrase est une corvée .Ce n’est plus très agréable, mais il faut continuer parce que c’est mon métier. C’est qui je suis.
Actusf : Quels sont vos genres littéraires de prédilection ? Vers quels auteurs, actuels ou passés, vont vos préférences ?
Christopher Moore : J’aime beaucoup de genres très divers. Ces derniers années, j’ai beaucoup lu les classiques : Shakespeare, Zola, Dickens. Auparavant pratiquement que du roman policier, Elmore Leonard ou James Lee Burke. Mon auteur préféré à tous est John Steinbeck. Il a ton extraordinaire de compassion et de douceur, le genre de ton auquel j’aspire dans mon travail. Plus je lis Shakespeare, plus je l’aime, ainsi que Dickens. Avec Mark Twain, ce sont mes auteurs favoris.
Actusf : Sous votre plume tout devient prétexte à plaisanterie, même lorsqu’il s’agit de sujets aussi profonds que la mort ou les baleines. Avez-vous déjà envisagé d’écrire un roman totalement dépourvu d’humour ? Un tel projet aurait-il pour vous un sens ?
Christopher Moore : J’ai fait des tentatives pour sortir de l’humour écrire des histoires sérieuses, mais au bout de quelques lignes il faut que je dise quelque chose d’ironique ou d’idiot. À mes débute, je pensais être un auteur d’épouvante, mais lorsque je lisais mes nouvelles dans les ateliers d’écriture, les gens riaient à ma façon de tourner telle ou telle phrase. J’ai donc décidé de suivre ce qui semblait être mon talent naturel, écrire des histoires humoristiques. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire autre chose.
Actusf : Comment est née Le Sot de l'Ange ? Qu'aviez-vous envie de faire ?
Christopher Moore : Un ami m’a suggéré d’écrire un livre de Noël, parce qu’ils se vendent très bien, ici, aux Etats-Unis. Je lui demandé à quel sujet j’allais écrire, il ma répondu : « Je ne sais pas moi, un Noël à Pine Cove. Pine Cove est un petit village californien que j’avais créé dans deux livres précédents. Alors j’ai pris les personnages de ces livres et des personnages classiques de Noël, et j’ai eu l’idée d’une attaque de zombie le soir de Noël. Il suffisait ensuite de rendre tout ça possible. Je me suis servi de l’Ange de mon livre Lamb comme un catalyseur magique, parce que dans l’autre livre, il faisait tout de travers.
Actusf : Avec Fool, un roman encore inédit en français, vous avez donné un point de vue inédit sur le roi Lear de Shakespeare et des extraits ont été récemment joués sur scène par le Shakespeare Theatre of New-Jersey. Avez-vous le projet d’investir le domaine du théâtre ou du cinéma ?
Christopher Moore : J’espère avoir la chance d’adapter Fool moi-même pour la scène, en travaillant avec des acteurs et un metteur en scène pour peaufiner la pièce quand je l’aurai écrite. Je n’ai pas encore prévu à quel moment, mais j’aimerais beaucoup m’employer à cette entreprise.
Actusf : Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur Fool pour les lecteurs français ? De quoi parle l'histoire ?
Christopher Moore : Eh bien, l’intrigue est celle du Roi Lear, au sens où il s’agit d’un très vieux roi d’Angleterre qui, se sentant près de la fin, décide de diviser son royaume entre ses trois filles selon l’amour qu’elles lui témoignent. Le reste de l’histoire est constitué par la rivalité entre les sœurs qui se déchirent pour des lambeaux du royaume, et le vieux roi perd tout, finit seul dans la tempête accompagné de son seul fou.
Dans ma version du drame, l’histoire est racontée du point de vue du fou, qui tire les ficelles de toute l’histoire. Je suis curieux de voir comment on le traduira en français, c’est un livre tellement anglo-saxon.
Actusf : Pouvez-vous nous dire sur quoi vous travaillez en ce moment ? Quels sont vos projets ?
Christopher Moore : J’écris un livre situé à Paris dans les années 1870-80. Il parle de peintres et de peinture. C’est un projet difficile sur lequel je dois rester pour l’instant concentré.