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ITW Jean-Pierre Pugi
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ITW Jean-Pierre Pugi

Actusf : Vous avez traduit de grands noms comme Arthur C. Clarke, George R.R. Martin, Jack Vance ou Tad Williams et des noms parfois un peu plus confidentiels. Quels sont les écrivains qui, par leur style, vous ont laissé un bon souvenir ? Et pour quelles raisons ?
Jean-Pierre Pugi : Je garde un excellent souvenir de la plupart d’entre eux, mais il est vrai que j’ai apprécié le regard que George R.R. Martin portait sur ses personnages, les descriptions et les univers virtuels déments de Tad Williams, le Londres de Michael Moorcock, la noirceur de l’univers de Michael Swanwick, l’imagination débridée et le point de vue décalé des auteurs que j’ai récemment traduits comme Ian McDonald et Ian R. MacLeod.

Actusf : Y'a-t-il eu des rencontres importantes ou marquantes avec certains auteurs ?
Jean-Pierre Pugi : Je vis dans un trou perdu d’Auvergne, à l’écart du circuit, et je n’ai jamais eu l’occasion de m’entretenir avec des auteurs anglo-saxons. Je garde toutefois un excellent souvenir de mes rapports épistolaires avec Michael Moorcock que j’avais interrogé au sujet du pseudo langage rasta qu’on trouve dans Mother London.

Actusf : Avez-vous évolué dans votre manière de travailler avec le temps ? Est-ce que l'expérience rend l'exercice de plus en plus facile ?
Jean-Pierre Pugi : L’expérience permet d’assimiler le sens profond d’un texte et d’en saisir plus aisément les nuances, mais en matière de traduction le problème est moins la compréhension que trouver la façon de retrouver dans la V.F. les émotions ressenties à la lecture du texte original. Cependant, cette facilité d’assimilation est largement compensée par le fait que les textes que je traduis actuellement sont de plus en plus « délicats » à traduire.

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