Une femme pour sauver le monde
Une pyramide inversée apparaît près de Gateway City, libérant des volatiles dangereux. Les gens s’enfuient tandis que surgit une femme casquée chevauchant le squelette d’un cheval ailé : il s’agit de Diana, princesse des amazones. Flashback : elle a été confiée bébé par Apollon à la sorcière Circé qui réside aux enfers. Circé (rappelez-vous ses histoires avec Ulysse et ses hommes) finit par se prendre d’affection et lui enseigne la magie. Cela lui sert quand elle découvre un homme étendu sur le sable : Steve Trevor. Elle le sauve et, pour le ramener dans le monde des vivants, n’hésite pas à sacrifier un bras. Retour au présent : Diana, après avoir renoué avec son héritage amazone, réussit à chasser les monstres et leur chef. Steve la retrouve mais voilà : le pire est à venir avec la venue du Tétracide : il est énorme, laid et attire les gens grâce à un son strident pour en faire sa pâture. Diana réussira-t-elle à sauver le monde ? Et comment vont réagir les dieux face à elle, eux qui ont puni les amazones ?
Une bonne surprise
DC Comics a décidé avec sa ligne « Absolute » de donner des versions « différentes » de ses personnages iconiques. Pour Wonder Woman, c’est la scénariste Kelly Thompson, connue pour son travail sur Black Widow (prix Eisner en 2021) qui a été choisie, ainsi que le dessinateur Hayden Sherman, qui a travaillé sur Batman Dark Patterns. Le résultat fait plaisir. Ici, Diana a grandi hors de la communauté des amazones, élevée par une sorcière, Circé. La jeune Diana est ici un personnage réellement positif… et ça fonctionne grâce à l’écriture de Thompson et aux somptueux dessins de Hayden Thomas, aussi bon pour les splash pages que pour les dessins plus méticuleux. C’est totalement réussi et donc indispensable à tout fan de comics.
Sylvain Bonnet