Sur Sidonia…

Dès les premières pages du manga, le lecteur se rend compte du danger que constituent les Gaunas pour l'humanité : ce sont des monstres tentaculaires à visage vaguement humain qui sont sans pitié face aux vaisseaux qui les attaquent… Apparaît ensuite notre héros, Tanikaze Nagate, né dans les entrailles de l’immense navire qu’est Sidonia. Nous découvrons en même temps que lui les progrès de notre civilisation car le jeune homme a grandi seul avec son grand-père, isolé des autres habitants.

Sur ce gigantesque vaisseau, les réfugiés maîtrisent parfaitement l’hybridation et la photosynthèse et n’ont quasiment plus besoin de se nourrir. Malgré son côté décalé et faiblard qui le font presque ressembler à un anti-héros, on réalise peu à peu que la survie de l’espèce repose sur les épaules de Nagate, choisi pour piloter une arme révolutionnaire, la Sentinelle.

Le mystère règne

Difficile de se prononcer clairement sur ce début tant le lecteur reste dans le flou. Le contexte est certes placé : on est dans une situation post-apocalyptique et l’humanité, qui a énormément évolué au niveau scientifique, doit combattre les terribles Gaunas. Mais on en sait très peu sur Sidonia, son histoire et ses survivants. De plus, notre héros est propulsé dans un monde qui le dépasse et se trouve tout de suite choisi pour être pilote ! Tout ça va peut-être un peu trop vite…

Bon, on se calme en se disant que ce n’est qu’un premier tome et que l’auteur aura le temps d’étoffer son monde… même s’il reste fidèle à sa réputation, puisque Knights of Sidonia comporte assez peu de texte. Du côté des illustrations, pas de déception, les scènes sont détaillées, les attaques brutales et dynamiques. On attend donc de voir ce que vont nous apporter les prochains tomes, surtout que la phrase de fin annonce un futur plutôt sinistre sur Sidonia… Il nous faudra patienter jusqu’au 20 mars pour le tome 2, le tome 3 étant prévu pour la fin du mois de mai.