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Komarr

McMaster Lois Bujold ( Auteur), Philippe Caza (Illustrateur de couverture), Henri Letissier (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/06/2000  -  livre
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Komarr

Depuis quelques années, l'explosion de McMaster Bujold et ses trois prix Hugo incitent toujours J’ai Lu à publier ses bouquins. C’est de nouveau le cas en juillet avec Komarr, une histoire entre le roman policier et la passion fleur bleue entre le nabot Miles Vorkosigan et une belle jeune femme de trente ans.

Et c’est vrai que son héros n’est vraiment pas beau. Miles est de ceux que l’herbe chatouille sous les bras (un mètre cinquante, et encore !). En plus, un attentat au gaz alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère et une carrière dans les commandos ne l’ont pas arrangé. Bref, il n’a rien d’un séducteur. Par contre, son intelligence a fait de lui un Auditeur impérial, c’est-à-dire une espèce de super inspecteur qui n’a de compte à rendre qu’à l’empereur lui-même. C’est dire s’il est puissant !

Avec cette nouvelle affaire, Miles va avoir l’occasion de montrer que décidément il fait partie des meilleurs. Sur Komarr, un convoi de minerai a percuté accidentellement le miroir solaire qui fournit à la planète lumière et chaleur. Le choc est d’autant plus mystérieux que le transporteur n’avait aucune raison de dévier de sa trajectoire. Et surtout, même en cas de problème, il avait largement assez de marge de manœuvre pour éviter toute collision. Que s’est-il passé ? Est-ce un simple accident ? A Miles de le découvrir.

Pour compliquer le tout et pour diluer l’aventure au fil de pages, McMaster Bujold rajoute par-dessus une douce histoire d’amour entre une femme mariée et son héros. Là l’enjeu est clair : l’aimera-t’elle malgré sa petite taille ?

Que penser de ce roman ?

Pour ma part, le mélange des deux sur 400 pages ne m’a pas franchement convaincu. L’intrigue policière n’est guère passionnante, même quand on sait qu’en fait se cache derrière tout cela un vilain complot contre la présence de l’Impérium sur Komarr. De son côté, l’histoire d’amour est un peu trop fleur bleue à mon goût et ralentit le tout.

Au final donc, je dirais que c’est un roman à conseiller essentiellement aux fans purs et durs de Bujold.

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