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L'Atlas d'Emeraude

François Roca (Illustrateur de couverture), John Stephens ( Auteur), Natalie Zimmerman (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 11/05/2011  -  jeunesse
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L'Atlas d'émeraude

Scénariste et producteur pour des séries télés (et non des moindres puisqu'il compte dans son parcours “Gossip Girl,” “Gilmore Girls” et “The O.C." ("Newport Beach" en "VF"), John Stephens a fait parler de lui à la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne en 2010 avec le premier tome de sa trilogie.
 
John Stephens qui vit aujourd'hui à Los Angeles présente son premier roman comme un "retour à ses premières amours" citant Tolkien, Lewis, Herbert comme les auteurs qui l'ont marqué. Il confie d'ailleurs que c'est la lecture du premier tome de La Croisée des mondes qui lui a fait prendre conscience de son envie de se lancer dans une histoire fantastique.

"Un orphelinat (...) dans une baraque bizarre remplie de trucs supernaturels"


Kate, Michael et Emma ont été confiés à un orphelinat lors d'une nuit de Noël alors que l'aînée de la fratrie, Kate, n'avait que 4 ans. Depuis, les enfants se heurtent à bien des mystères. Pourquoi leurs parents qui, d'après les rares souvenirs de Kate, les chérissaient les ont-ils abandonnés? Quel nom se cache derrière l'initiale P. qui leur sert de patronyme ?
Quand on les envoie dans un nouvel orphelinat à Cambridge Falls, le mystère s'épaissit... Pourquoi et comment ont-ils atterri dans le manoir dont Kate a rêvé ? Pourquoi le dortoir est-il vide et a-t-il des barreaux aux fenêtres ?
Mais quand une photo prise 15 ans auparavant et glissée dans un mystérieux grimoire aux pages blanches les transporte dans le passé, passé qui les confronte à une sorcière aussi redoutable que belle, une seule question subsiste : comment faire revenir Michael qui est resté coincé entre les mains de la terrible Comtesse et de ses redoutables Hurleurs, une armée de morts-vivants ?

"La plupart des gens ne croient pas à la magie"
 
Une partie du charme de L'Atlas d'Emeraude réside dans la galerie de portraits. De Mlle Salix et ses marottes de royauté au bienveillant mais pleutre Abraham, les traits de caractère des personnages colorent le récit de fantaisie, d'humour et de singularité.
La Comtesse semble une héritière en droite ligne de la Reine des Neiges d'Andersen, ne serait-ce que par l'ascendant qu'elle prend sur le garçon au point de lui faire trahir ses soeurs.
 
Des enfants face à leurs blessures
 
Comme le résume Kate sur la dernière page de ce tome, la motivation première des enfants est de parvenir à "réunir leur famille", dussent-ils pour cela affronter l'effroyable Magnus devant lequel La Comtesse tremble et retrouver deux autres livres.
Cette nouvelle saga diversifie un univers imprégné de fantasy (des nains, des grimoires magiques, des prophéties) avec quelques ressorts de la SF (notamment les voyages dans le temps).
Grâce à ce mélange des genres et à une belle palette de protagonistes montrés sous diverses facettes et échappant en cela au manichéisme, le premier tome de cette trilogie retient l'intérêt et  laisse espérer de nouvelles aventures distrayantes..

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