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L’Aube du visiteur

Sheri S. Tepper ( Auteur), Julien Delval (Illustrateur de couverture), Sandra Kazourian (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2005  -  livre
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L’Aube du visiteur

Sheri S. Tepper est peu connue en France. Auteur de nombreux romans Outre-Atlantique, elle est née en 1929. C’est à elle que l’on doit Rituel de chasse et La Belle endormie, tous les deux publiés en France en 1993 ou encore Prière à l’ange obscur et Un Monde de femmes, parus en 1999 et enfin son dernier roman en 2001 : La Danse des six lunes.

Deep Impact…

La terre dans un futur assez lointain. Dismé est une jeune orpheline qui vit avec sa demi-sœur. C’est une jeune fille tout ce qu’il y a d’ordinaire mais son destin est promis à de grandes réalisations. Sur cette terre ravagée à la suite d’une collision avec ce qui semble être un astéroïde, les humains se sont regroupés par caste : les Destournons, les Gloars et les Adhorons. En parallèle à cette vie qui refait surface peu à peu, un groupe de survivants du cataclysme vit dans une station souterraine grâce à la cryogénie. Une chose étrange, l’ancêtre de Dismé fait partie de ce groupe. Des destins vont se croiser, des personnes vont se rencontrer afin de réaliser une antique prophétie mise en place au moment du cataclysme initial et Dismé, ainsi que d’autres, va avoir un rôle à jouer.

Simple mais original

Voici un univers fort original. Inspiré d’un monde post-apocalyptique, on y retrouve pas mal de clichés et d’éléments appartenant à ce genre : l’humanité clairsemée qui redécouvre petit à petit le savoir des Anciens. Ce qui sort de l’ordinaire et qui rend le récit d’autant plus original est le fait que Sheri S. Tepper y mélange « l’ésotérisme ». En effet, parallèlement à la redécouverte technologique, on croise des démons, des « anges » et même une petite déesse. Le tout couronné par une prophétie qui doit se réaliser. C’est le genre d’éléments que l’on ne retrouve pas souvent dans ce type de récits.

Ce dernier se lit facilement, malgré les 535 pages. Le style est simple mais il manquerait un peu de contraste et de profondeur en ce qui concerne les personnages. Malgré cela, ce livre reste un bon roman.

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