Inspiré et précoce, l’irlandais Herbie Brennan, hypnotise son premier cobaye, un camarade de classe à neuf ans ! Il débute sa carrière de journaliste à 18 ans, et six ans plus tard devient rédacteur en chef. Il décide alors de consacrer des livres à ses premières amours : le paranormal. Son essai sur ses expériences de voyage astral devient un classique du genre. Il écrit également des fictions et commence d’abord par une histoire d’amour sur fond historique. Entre les essais et les romans, il totalise plus de 70 livres traduits dans plus de 50 pays. Le premier tome de son cycle pour la jeunesse La Guerre des fées a été élu meilleur roman pour les adolescents aux Etats-Unis et ce qui devait être une trilogie est devenu une tétralogie puisque deux tomes supplémentaires sont programmés.
Un trône et de nombreux prétendants
Suite à la mort de son père, Pyrgus doit être couronné Empereur. Mais ses hésitations sur sa capacité à assumer ce rôle laissent le champ libre aux ambitions de l’infâme Lord Noctifer, qui a ramené Maeve, l’empereur défunt d’entre les morts et a conclu un pacte avec lui pour accéder légitimement au pouvoir.
D’autres complots pour s’emparer du trône se trament dans l’ombre. Chaque nouvelle alliance peut renverser les rapports de force entre les différents camps et des partisans inattendus se manifestent…
Plus subtil et plus dense
J’avais trouvé le premier tome agaçant par son américanisme forcené. Ce second tome m’amène à réviser mon opinion. Même si l’auteur recourt régulièrement à des formes d’humour un peu lourdingues, il introduit également des éléments poétiques, notamment le clan des Maîtresses de la soie.
De nombreuses autres espèces apparaissent dans l’histoire, certaines apportent une dimension burlesque : les endolgs, forme de vie ayant l’apparence d’une couverture et très sensible au mensonge, ou les vyrs wangarami, sorte de vers solitaires révolutionnaires. Les Fées de la Forêt, elles, complexifient la situation politique du royaume.
Les rapports entre les personnages reposent beaucoup sur la séduction, mais les nombreux couples évoluent de façons très différentes. Silas Sulfurique et sa récente épouse jouent d’ingéniosité pour être le premier à éliminer l’autre. Madame Cardui et Monsieur Forgaty développent une tendre complicité. Pyrgus est sous le charme de la belle et indépendante Nymphalis tandis que Henry tente de ne pas céder au faible qu’il éprouve pour Holly.
A la lecture de cet opus mélangeant humour, aventures, intrigues politiques et sentimentales, on espère que les tomes deux suivants seront de la même veine, sans retomber dans les travers du début du cycle.
Un trône et de nombreux prétendants
Suite à la mort de son père, Pyrgus doit être couronné Empereur. Mais ses hésitations sur sa capacité à assumer ce rôle laissent le champ libre aux ambitions de l’infâme Lord Noctifer, qui a ramené Maeve, l’empereur défunt d’entre les morts et a conclu un pacte avec lui pour accéder légitimement au pouvoir.
D’autres complots pour s’emparer du trône se trament dans l’ombre. Chaque nouvelle alliance peut renverser les rapports de force entre les différents camps et des partisans inattendus se manifestent…
Plus subtil et plus dense
J’avais trouvé le premier tome agaçant par son américanisme forcené. Ce second tome m’amène à réviser mon opinion. Même si l’auteur recourt régulièrement à des formes d’humour un peu lourdingues, il introduit également des éléments poétiques, notamment le clan des Maîtresses de la soie.
De nombreuses autres espèces apparaissent dans l’histoire, certaines apportent une dimension burlesque : les endolgs, forme de vie ayant l’apparence d’une couverture et très sensible au mensonge, ou les vyrs wangarami, sorte de vers solitaires révolutionnaires. Les Fées de la Forêt, elles, complexifient la situation politique du royaume.
Les rapports entre les personnages reposent beaucoup sur la séduction, mais les nombreux couples évoluent de façons très différentes. Silas Sulfurique et sa récente épouse jouent d’ingéniosité pour être le premier à éliminer l’autre. Madame Cardui et Monsieur Forgaty développent une tendre complicité. Pyrgus est sous le charme de la belle et indépendante Nymphalis tandis que Henry tente de ne pas céder au faible qu’il éprouve pour Holly.
A la lecture de cet opus mélangeant humour, aventures, intrigues politiques et sentimentales, on espère que les tomes deux suivants seront de la même veine, sans retomber dans les travers du début du cycle.