Gabrielle Massat est née et vit à Toulouse. Elle est masseur-kinésithérapeute. Elle écrit en dehors de son travail. Si sa préférence va au polar et au roman noir, elle ne s'interdit rien et s'essaie aussi à l'imaginaire ou au contemporain.

 

Graphiste à ses heures perdues, elle puise ses influences autant dans la littérature noire, francophone et étrangère, que dans la bande dessinée.


L'histoire

Maïa est désemparée. Depuis que son père est mort en service dans l'armée, Dimitri, le meilleur ami du défunt, la prend sous son aile. Elle a, elle aussi, décidé de s'engager dans l'armée, mais dans un seul but, pareil à celui de son père et Dimitri : sortir de la Cité, un sanctuaire duquel on n'a pas le droit de sortir.

 

Il contient, en effet, les derniers infectés de la Grande Epidémie, et l'Extérieur a peur d'une contamination. Pour cela, elle devra travailler avec un Lazul, un des infectés.
 

Un très bon livre qui est très instructif sur la révolution, l'égoïsme, les infections et le rejet par les autres. Il nous montre la réalité sur l'être humain plein de préjugés, centré sur lui-même et ne pensant jamais aux autres.

 

L'écriture est un peu lente au début, mais on s'habitue vite et on ne peut plus lâcher le livre. La mentalité des personnages est très complexe et on n'a du mal à les cerner complètement, ce qui rajoute au côté presque "vivant" du livre car les personnages pourraient exister.

 

Vraiment, c'est un bon roman.