Dans le petit milieu de la BD, Jean-Luc Istin commence à se faire connaître. C’est à lui que l’on doit la collection Soleil celtic qui comprend des albums sur les contes et légendes celtes imprégnés d’humus de Brocéliande.
Pour ce qui est d’Eric Lambert, il a une évolution de carrière assez hétérogène. Avant d’entrer pleinement dans l’univers de la BD en 1997, il est passé d’abord par le dessin industriel puis par l’infographie. C’est en 1999 que Jean–Luc Istin le contacte pour dessiner Merlin.

L’assaut final approche

Ahes prépare ses troupes pour l’affrontement final contre l’île d’Avalon. Mais Merlin hésite de plus en plus. Les souvenirs de son apprentissage auprès du père Blaise reviennent souvent à la surface de sa mémoire. Pendant ce temps, la résistance s’organise sur Avalon. Le père Blaise est parti chercher de l’aide chez le haut roi Constantin et la grande prêtresse d’Avalon envoie une émissaire chez les nains qui ne reconnaissent pas le pouvoir de Merlin.
Mais cela sera-t-il suffisant alors que Merlin réalise une prophétie ?

Une baisse dans la qualité

Arrivé à ce sixième tome, le scénario s’essouffle un peu. On a l’impression de tourner en rond et l’histoire ne semble pas avancer. Bien sûr, Jean–luc Istin semble maîtriser son sujet mais il ne donne pas l’impression de savoir où il va. En tout cas, à la fin de ce tome, le lecteur n’est pas plus avancé. De plus, il montre des nains vivants dans une forêt comme pourraient le faire les elfes et là, cela a du mal à passer. Pour ce qui est des dessins, ils sont toujours à la hauteur, même si les grandes planches sont moins présentes. La couleur, quant à elle, est toujours aussi belle et est mise en valeur par les traits fins et précis d’Eric Lambert.