Voici la seconde oeuvre en solo du jeune artiste Benjamin Lacombe que nous avons déjà rencontré dans l’album Babel. Il signe l’illustration et le scénario du second volet de L’Esprit du temps.

Histoire de fantômes chinois

Dans le premier volet de cette histoire, le lecteur a rencontré la jeune princesse Setsuko, cette héroine de drame sheakspearien a été tuée la veille de ses noces et condamnée à hanter un temple jusqu’à ce qu’elle accepte d’épouser Daikoku, le terrible dieu de la mort.

Cette histoire romanesque se déroulait au temps de la Chine impériale, on retrouce ici le fantôme de la jeune fille à deux époques distinctes de l’histoire : la Renaissance et la Seconde Guerre Mondiale. Seitsuko a la possibilité de quitter le temple en possédant le corps de personnages encore en vie, et c’est par ce biais que l’on voit ici évoluer Seitsuko à la recherche de son amour : le prince Xiao Ping.

Tout dans la légèreté

Les illsutrations sont agréables, simples et très fluides empreintant quelque peu le style des mangas, l’album est du coup assez facile à parcourir. Le style du dessinateur demande un peu de maturité, mais je pense que ses premiers albums nous prédisent la venue d’un Auteur.

L’histoire est sympathique, romanesque et bien que la finalité de ces deux récits ne me paraisse pas vraiement probante, on prend beaucoup de plaisir à les suivre. Cet album est rempli d’exostisme oriental, de mysticisme et séduira tous les adeptes d’histoires de fantômes chinois. De plus, le petit côté historique et la mise en parrallèle du XVIème et XXème siècles chinois ne manquent pas d’attrait et passionnera tous les lecteurs appréciant un peu moins les légendes chinoises pures et dures.