Romancier, novelliste, journaliste, critique, Philippe Curval est l'un des fondateurs du premier mouvement de la science-fiction de création française. Né en 1929, il commence sa carrière d'écrivain de science-fiction au milieu des années 50 dans la revue Fiction et depuis il a écrit une vingtaine de romans dont Les Fleurs de Vénus (son premier roman écrit en 1960) ou bien encore Cette chère Humanité (prix Apollo en 1977).
En 1974, Philippe Curval écrit L'Homme à rebours, un livre qui recevra le prix du meilleur roman de SF en 1975. J'ai Lu a décidé de rééditer cette oeuvre majeure avec quelques réécritures et modifications faites par l'auteur lui-même.
Amnésie et vision
Un homme se réveille sur un désert de sable. Nu, il n'a plus d'identité, plus de passé. Quelques bulles explosent dans son esprit pour lui offrir des parcelles d'images, de souvenirs. Il sait que ces visions oniriques viennent de son passé, de son monde, mais il n'arrive pas à réorganiser ses souvenirs. Attaqué par des hordes sauvages, il découvre qu'il est invincible.
Felice Giarre, tel est son nom. Tout lui revient d'un coup et le voilà de nouveau sur Terre, dans son monde avec sa femme, ses enfants. Est-ce encore une de ses visions ? Que lui est-il arrivé ?
Classique de la science-fiction française
L'Homme à rebours est devenu un classique de la science-fiction française. Philippe Curval entraîne le lecteur dans une intrigue à multiples trames et univers. Il y mélange plusieurs thèmes de la science-fiction : univers parallèles, mutants, intelligence artificielle, extra-terrestres, voyages dans le temps... Il dénonce à travers son roman une société déclinante, passive et vivant de ses acquis.
Le héros impuissant subit les affres de la vérité sur son origine. Passif et tel un animal angoissé, il lui est difficile de prendre son destin en main. Homme manipulé, Felice apprendra à devenir manipulateur.
Malgré un bon style, une intrigue bien ficelée, des sujets de réflexion intéressants, j'avoue, je n'ai pas réussi à accrocher à L'Homme à rebours. Le livre a vieilli et cela se ressent, non pas dans les thèmes abordés, mais dans l'approche de l'auteur. Certains aspects semblent inutiles, comme les relations incestueuses entre le père et son fils. Le héros et sa passivité excèdent un tant soit peu.
En 1974, Philippe Curval écrit L'Homme à rebours, un livre qui recevra le prix du meilleur roman de SF en 1975. J'ai Lu a décidé de rééditer cette oeuvre majeure avec quelques réécritures et modifications faites par l'auteur lui-même.
Amnésie et vision
Un homme se réveille sur un désert de sable. Nu, il n'a plus d'identité, plus de passé. Quelques bulles explosent dans son esprit pour lui offrir des parcelles d'images, de souvenirs. Il sait que ces visions oniriques viennent de son passé, de son monde, mais il n'arrive pas à réorganiser ses souvenirs. Attaqué par des hordes sauvages, il découvre qu'il est invincible.
Felice Giarre, tel est son nom. Tout lui revient d'un coup et le voilà de nouveau sur Terre, dans son monde avec sa femme, ses enfants. Est-ce encore une de ses visions ? Que lui est-il arrivé ?
Classique de la science-fiction française
L'Homme à rebours est devenu un classique de la science-fiction française. Philippe Curval entraîne le lecteur dans une intrigue à multiples trames et univers. Il y mélange plusieurs thèmes de la science-fiction : univers parallèles, mutants, intelligence artificielle, extra-terrestres, voyages dans le temps... Il dénonce à travers son roman une société déclinante, passive et vivant de ses acquis.
Le héros impuissant subit les affres de la vérité sur son origine. Passif et tel un animal angoissé, il lui est difficile de prendre son destin en main. Homme manipulé, Felice apprendra à devenir manipulateur.
Malgré un bon style, une intrigue bien ficelée, des sujets de réflexion intéressants, j'avoue, je n'ai pas réussi à accrocher à L'Homme à rebours. Le livre a vieilli et cela se ressent, non pas dans les thèmes abordés, mais dans l'approche de l'auteur. Certains aspects semblent inutiles, comme les relations incestueuses entre le père et son fils. Le héros et sa passivité excèdent un tant soit peu.