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L'île des possédés

Richard D. Nolane ( Auteur), Olivier Roman (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 16/01/2013  -  bd
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L'île des possédés

Recréée par le romancier Jean Ray connus pour son oeuvre fantastique Malpertuis (1943), Harry Dickson a été une série de romans policiers Allemands avant d'être traduite en Néerlandais. Au début traducteur de ces romans, Jean Ray a repris le concept qu'il avait déjà changé au cours de ses traductions et a écrit lui-même une centaine de romans d'Harry Dickson.
 
Entre 1986 et 2003, Christian Vanderhaeghe et Pascal Zanon sortent la BD chez Dargaud, reprenant les romans. Puis en 1992 jusqu'à 2008, Richard D. Nolane et Olivier Roman s'inspirent de l'univers pour sortir leurs propres histoires inédites du Sherlock Holmes Américain, chez Soleil.
 
Simple minds, mon cher my boy !
 
Harry Dickson est appelé sur l'île de Kersey par Sir Mac Gregor, dont la fille unique a disparu de l'île. Mais quelques heures après l'arrivée du détective, la jeune femme réapparaît, même si elle ne semble plus être tout à fait elle-même....
 
Appelez un électricien!
 
Cette série d'aventures inédites reprend l'identité visuelle désuète créée par le dessinateur Pascal J. Zanon, qui s'inspire de l'atmosphère des romans à la Agatha Christie. Les personnages principaux (Harry Dickson et son acolyte) ont quant à eux pris un coup de vieux et un mauvais coup de crayon dans l'oeil. Le détective ressemble à s'y méprendre à Leonard Nimoy (l'acteur qui interprète Mr Spock dans la série Star Trek), on est loin du charismatique détective imaginé par Jean Ray. Si Leonard Nimoy ne manque pas de charisme, ce n'est pas celui qu'on attend de Harry Dickson. Et son jeune acolyte n'est guère mieux servi puisqu'il est doté d'un air particulièrement niais.
 
Au-delà des dessins qui trouveront sans doute un public, c'est l'intrigue qui pêche avec un scénario chargé de rebondissements prévisibles. L'intrigue comme les dialogues manquent de saveur et de rythme. La partie fantastique du récit est également mal amenée et peine à convaincre. Le personnage de Harry Dickson a toutefois des atouts à faire valoir, en espérant qu'ils soient mieux exploités dans le prochain volet.
 

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