Nés respectivement en 1967 et 1968, Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond ont chacun une belle bibliographie en bande dessinée. Pour Bollée, on peut citer Les 13 Transgressions, Spartakus - Fatal Carnaval et AD Grand-Rivière. Une production d’autant plus respectable qu’il travaille également pour plusieurs chaînes de télévisions sportives. De son côté Philippe Aymond a enchaîné les albums : L'Homme qui fait le tour du monde, Les Voleurs de Villes et la série d’humour potache des 4x4.
4 rayons de lumière...
Mai 2009... Quatre mystérieux rayons de lumière apparaissent dans quatre endroits différents de la Terre. Devant ce phénomène inexpliqué, le monde est en émoi. Les scientifiques mais surtout les militaires s’en emparent, au risque de commettre quelques bavures. Jacob, que l’on qualifie comme étant l’homme le plus intelligent du monde, travaille lui aussi sur l’explication de ces rayons. Mais son implication ne fait pas plaisir à tout le monde et sa vie se retrouver très vite en danger.
Suspens et mystère
Un phénomène inexpliqué venu d’une autre forme de vie, des militaires qui gardent jalousement des secrets quitte à faire de la désinformation, un héros qui lutte pour qu’éclate la vérité... ApocalypseMania a, c’est indéniable, de petits relents de X-Files. Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond jouent avec le même cocktail que la série mystère/complot/extra-terrestre. Leur atout c’est de parvenir à bien maîtriser leur suspens. Au bout des cinq tomes de l’intégrale, le voile n’est que très peu levé sur les origines de ces rayons, même s’il est entendu que ce qui compte réellement, c’est la quête du héros et de ses amis pour comprendre avant les autres de quoi il en retourne. La manière de faire est connue mais les éléments comme les rayons sont plutôt originaux et l’ensemble de l’intrigue est efficace. Côté dessin, Aymond se montre adepte d’un style plutôt classique mais qui met bien en valeur le scénario. Sans parler de grande série, ApocalypseMania fait plutôt partie des bonnes séries dont on a envie de savoir la suite. Rien que pour cela elle mérite qu’on s’y attarde.
