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L’Oeil de fer

Arnü West (Scénariste, Dessinateur), Albertine Ralenti (Coloriste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/12/2003  -  bd
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L’Oeil de fer

Sherlock Holmes est un personnage qui peu à peu échappe à son créateur tout comme Dracula. Il devient un mythe et commence à inspirer de nouveaux auteurs. Le dernier en date est Arnü West avec la bande dessinée Harrison et Holmes. Ce jeune auteur qui assure le scénario et le dessin a précédemment publié Victim’ déjà chez [Treize Etrange]. On peut visiter le site Internet de l’auteur : http://arnuwest.9oneline.fr

Un Holmes plus vrai que nature

Londres à la fin du XIXème siècle, le Professeur Harrison doit ramener un patient du département psychiatrique à la réalité afin de devenir le directeur du Royal Hospital. Le sujet est Donald Collins qui se prend pour Sherlock Holmes. Il va entraîner le Professeur Harrison, qu’il appelle Watson bien sûr, dans une folle aventure. En effet, le diamant inestimable « l’œil de fer » vient d’être dérobé par Kleptogirl, une jeune voleuse qui aime se rire de la police. Mais un autre malfrat beaucoup plus dangereux est à la recherche du diamant, le sinistre Professeur Moriarty. Notre faux Sherlock Holmes, pourtant tout aussi fin limier, va se lancer à la poursuite des malfaiteurs et tenter de récupérer la précieuse gemme.

Une belle pioche dont vous auriez bien tort de vous priver

Ce premier tome est très bon et beaucoup plus fin qu’il n’y paraît. On sait combien il est dur de faire rire en bande dessinée et nombreux sont ceux qui s’y sont essayé sans succès. Arnü West, lui, nous fait rire de bon cœur avec cette nouvelle série, H et H. Le duo Harrison et Collins-Holmes y est pour beaucoup. Il est l’un des ressorts comiques de la bande dessinée. Bien sûr ce n’est pas nouveau, et l’hommage à Laurel et Hardy est là pour nous le rappeler, mais c’est toujours aussi diablement efficace. Le coup du patient psychiatrique qui se prend pour le grand détective Sherlock Holmes est excellent, surtout lorsque l’on s’aperçoit qu’il est effectivement un redoutable enquêteur, aussi perspicace que l’illustre personnage de Conan Doyle. West nous entraîne avec une joie non dissimulée dans une histoire rocambolesque et l’on se laisse prendre au jeu grâce au dynamisme et à la cocasserie des situations. Un excellent premier tome que l’on recommande chaudement aux petits comme aux grands.

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