Elliot Skell est un jeune auteur britannique qui, avec l’Oiseau noir, débute une série jeunesse dans un univers étonnant : la Maison sans-Pareil. Le second tome, l’Homme au masque est sorti en mars 2013.
Tout commence avec un mystérieux décès.
Il y a fort longtemps le capitaine d’un navire décida de créer une gigantesque demeure à proximité d’un petit port : la Maison sans-pareil. Coupée du monde depuis des générations, la famille du capitaine vit en harmonie dans ce vaste domaine, sans avoir à se préoccuper de quoi que ce soit. Lorsque le Capitaine actuel de la maison décède dans des circonstances étranges, seule Omnia se demande s’il s’agit vraiment d’un regrettable accident.
Le début des aventures d’Omnia Capelan.
Omnia Capelan, 12 ans, ne ressemble pas aux autres membres de sa famille, notamment parce que sa curiosité n’est pas monnaie courante dans la Maison sans-pareil. Interpellée par les circonstances de la mort du Capitaine (le chef de famille) et par une étrange silhouette errante dans le parc, elle décide de mener l’enquête.
Aidée de son cousin Etergrand, elle plonge au cœur des mystères de sa propre famille, à ses risques et périls car elle joue au jeu dangereux du chat et de la souris avec cette fameuse silhouette.
La Maison Sans-Pareil : un concept intéressant.
Grace aux premiers chapitres, l’auteur permet au lecteur de plonger efficacement dans ce nouvel environnement. En effet, il y décrit la création de la Maison sans-pareil, son fonctionnement et le mode de vie de ses habitants, qu’ils soient Capelan ou serviteurs. Sans nous préciser où et quand la maison fut érigée, l’auteur nous offre une enclave au monde, un lieu qui ne subit aucune modification malgré les décennies qui passent et les conflits qui font rage à l’extérieur de ses murs.
Dans cette étrange demeure, les Capelan ne se soucient de rien, sinon d’eux-mêmes, et le poste de Capitaine n’est pas sujet à convoitise puisqu’il apporte des responsabilités dont personne ne veut. Il n'y a donc apparemment aucune raison de vouloir attenter à la vie du Capitaine.
L’univers développé par Elliot Skell est un concept auquel il faut adhérer et qui ravira plutôt le jeune public (principalement visé par ce roman). La maison, particulièrement vaste et méconnue de ses habitants, offre des découvertes étranges ainsi que des intrigues qui alimentent le récit. Les lieux décrits ne sont d’ailleurs pas sans rappeler l’école Poudlard de la saga Harry Potter.
Ce premier tome pose les bases de l’univers dans lequel évolue Omnia et présente une intrigue qui devrait s’étirer sur plusieurs volumes. La Maison sans-pareil regorge de secrets que certaines personnes sont prêtes à protéger, à n'importe quel prix.
A réserver au 8-12 ans.
