Né à Tournai en 1971, Sylvain Runberg est un scénariste belge de BD. Il a signé le scénario de l’adaptation en BD de Millénium, mais nous le connaissons aussi pour les séries Reconquêtes, Orbital, ou encore Hammerfall. Son œuvre, très diversifiée, s’élargit encore plus avec l’arrivée de L’ombre des shinobis, rajoutant une carte nippone à son jeu.
Xu Zhifeng est un dessinateur chinois. Encore inconnu en France, il signe avec L’ombre des shinobis une première collaboration sino-occidentale lui permettant de mettre un pied dans le monde de la BD franco-belge. Et à voir les planches de ce premier tome, c’est pour notre plus grand plaisir !
Complots et trahisons.
En pleine période médiévale, le Japon dirigé par l’impératrice Hiroyo est en proie à une vague de révoltes. Le peuple semble haïr la dirigeante, et préfère se rapprocher d’un shogun qui pourrait tenir tête à l’impératrice. Mais tout n’est pas si simple. Impossible d’attaquer de front sans être démasqué et se mettre à nu. Les complots et trahisons seront de mise pour mettre à terre les ennemis de chacun…
Et pour se donner une chance de réussir, il faut engager de vrais guerriers, sans limites, sans honneur, et peu regardants quant aux méthodes nécessaires à l'accomplissement de leur besogne. Le choix des shinobis s’impose de lui-même. Un moyen, pour le clan formé par Hideyoshi, de sortir de l’ombre…
Un premier album plein de promesses !
Soyons honnête : dès que l’on prend l’album dans les mains, il est bien impossible de ne pas faire la comparaison avec la série Okko. Sachez dès maintenant que l’on joue dans la même cour !
Xu Zhifeng est un dessinateur chinois. Encore inconnu en France, il signe avec L’ombre des shinobis une première collaboration sino-occidentale lui permettant de mettre un pied dans le monde de la BD franco-belge. Et à voir les planches de ce premier tome, c’est pour notre plus grand plaisir !
Complots et trahisons.
En pleine période médiévale, le Japon dirigé par l’impératrice Hiroyo est en proie à une vague de révoltes. Le peuple semble haïr la dirigeante, et préfère se rapprocher d’un shogun qui pourrait tenir tête à l’impératrice. Mais tout n’est pas si simple. Impossible d’attaquer de front sans être démasqué et se mettre à nu. Les complots et trahisons seront de mise pour mettre à terre les ennemis de chacun…
Et pour se donner une chance de réussir, il faut engager de vrais guerriers, sans limites, sans honneur, et peu regardants quant aux méthodes nécessaires à l'accomplissement de leur besogne. Le choix des shinobis s’impose de lui-même. Un moyen, pour le clan formé par Hideyoshi, de sortir de l’ombre…
Un premier album plein de promesses !
Soyons honnête : dès que l’on prend l’album dans les mains, il est bien impossible de ne pas faire la comparaison avec la série Okko. Sachez dès maintenant que l’on joue dans la même cour !
D’un côté, le dessin. Fin, précis, et dynamique ! Si certaines planches manquent quelque peu de mouvement, et de lisibilité, d’autres au contraire sont d’une grande finesse et précision, rendant alors honneur au scénario. La lecture et l’enchaînement des cases sont intuitifs, à l'exception des combats, plus brouillons, non pas dans la qualité du dessin, mais dans l’enchainement des scènes, moins faciles à saisir au premier coup d’œil. Notons une certaine influence du manga bien présente permettant une certaine originalité dans cette œuvre de la BD franco-belge.
Le scénario quant à lui est bien pensé. Forcément, en connaissant la qualité des scénarii de Runberg, on s’attend à un minimum de travail et de complexité. Le contrat est rempli, et peut être un peu trop d’ailleurs. La présence des noms japonais, ce qui est tout à fait cohérent, n’aide pas le lecteur occidental à s’y retrouver de façon intuitive. Les personnages sont tous détaillés et travaillés, et il apparait quelque peu difficile de s’y retrouver quand on sait que certains disparaissent très vite. L’ensemble reste néanmoins très abordable ! Et on apprécie à sa juste valeur cet album lors de sa deuxième lecture ; lecture nous permettant de profiter pleinement du dessin, et de comprendre toute la complexité du scénario, signe de vraies possibilités et promesses pour la suite.
Voilà une bonne entrée en matière dans la culture nippone, avec une ambiance à la fois fantastique et médiévale ; c'est aussi une bonne façon de découvrir les œuvres s’attachant au Japon, de plus en plus nombreuses, et faisant de plus en plus d’amateurs.
Le tome 2 saura se faire attendre !