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La 25ème Rune

Luc Brahy (Dessinateur), Achille Braquelaire (Scénariste), Bérengère Marcquebreucq (Coloriste), Eric Corbeyran (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2004  -  bd
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La 25ème Rune

Des trois auteurs de ces deux albums, Eric Corbeyran est sans aucun doute le plus connu. A son actif une multitude de séries dont Le Chant des Stryges, Le Cadet des Soupetard, Lie de Vin, Asphodèle et bien d’autres. Pour lui venir en aide dans ce scénario : Achille Braquelaire. Ce mathématicien et informaticien a la lourde tâche de vérifier que l’intrigue est scientifiquement correcte. Côté dessin c’est Luc Brahy qui est venu mettre ses pinceaux dans cette histoire. Un nouveau venu à qui l’on doit tout de même la série Zoltan scénarisée par l’incontournable Frank Giroud.

Découverte archéologique…

Alors que les travaux de construction vont bon train pour un barrage en Suède, les équipes de construction tombent sur des stèles très étranges. Sur l’une d’elle se trouve une Rune qui excite la curiosité de l’historienne Alva Kaberg. Ni une ni deux, elle contacte son vieil ami Harald et son agence Imago Mundi pour dénouer l’intrigue. Mais une fois sur place, ils découvrent qu’un mystère bien plus terrible plane sur la vallée, entre OGM, biotechnologie et intérêts économiques…

Pas mal

Ces tomes 3 & 4 de la série forment une aventure indépendante, l’idée des auteurs étant de raconter des histoires en deux volumes. Un format qui laisse le temps à une histoire de s’installer et de se développer sans laisser le lecteur sur sa faim et sans partir dans un cycle énorme. Si l’initiative semble donc positive, la possibilité de trouver les deux albums en même temps l’est également. Finie l’année d’attente pour avoir la suite de la série. Et pour finir sur la forme, les éditions Dargaud ont fait en sorte d’avoir deux couvertures qui l’une à côté de l’autre forment un seul et même dessin. C’est anecdotique mais plutôt plaisant. Sur le fond, l’impression en tournant la dernière page est mitigée. D’un côté, on a une intrigue qui possède pas mal de ramifications avec quelques bonnes surprises. De l’autre, on va sans doute un peu vite en besogne (Imago Mundi avance très vite dans son enquête) et certaines idées développées sentent bon le déjà vu (passons sur les méchants OGM pour insister sur le méchant entrepreneur et le vil politique). Résultat : on passe un bon moment mais sans plus. Pas de quoi crier au chef d’œuvre mais tout de même un album plutôt bien fait. A vous de voir.

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