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La Chair et l'ambre

Stéphane Poinsot (Illustrateur de couverture), Audrey Françaix ( Auteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 28/02/2005  -  livre
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La Chair et l'ambre

Audrey Françaix a publié aux éditions Degliame plusieurs romans de fantasy jeunesse (Le Cercle des Elfes, Les Fées de marbres, Le Tribunal des follets et Halloween: le club des monstres) avant de s'attaquer au public adulte, avec un cycle qui se veut une réconciliation de la volupté et de la fantasy, dans un style qu'elle nomme érotic-fantasy. Après La Chair et l'acier, voici donc le deuxième volume de ce cycle, La Chair et l'ambre.

Aventures, aventures...

Le clan atrébate a été dispersé aux quatre vents. Mantii a été vendu au marguit de Lonlagen qui compte bien l'ajouter à sa collection. Le comportement galant du noble ne cesse de l'étonner, mais ne parvient pas à changer ses tendres sentiments envers Krel, son bourreau. Et la ville vers laquelle il la mène a des coutumes plus qu'inhabituelles... Ydelle a été achetée par Yolécine, marguite de Biboie. Sur le chemin du manoir, elle aperçoit pour la première fois des Orfalines, et décide sur le champ que son destin est parmi cette tribu de farouches amazones. Mais s'évader risque de ne pas être évident. D'ailleurs, survivre non plus... Krel est sur le point de s'engager dans une offensive de grande ampleur contre les Fraiths. Mais cela risque de laisser la ville de Paselam sans défense. Sera-il prêt à renoncer à sa fierté et à accepter l'aide des Orfalines ? Et à oublier Mantii, l'esclave dont il a dû se débarrasser tant elle le troublait ?

Une surenchère pas forcément utile...

Audrey Françaix a réussi à créer un monde original et une histoire que l'on suit sans déplaisir. Mais, paradoxalement, les passages les plus réussis ne sont pas les plus crus, et on a l'impression d'une surenchère inutile dans ce domaine. La description de Lonlagen, en particulier, ne donne pas l'impression d'un système fonctionnel, et l'auteur surestime nettement la résistance du corps humain à certains types de traitements. On se trouve plus près d'un listing des perversités que du marquis de Sade... Le vocabulaire est imaginatif, avec des termes nouveaux pour les plantes locales et les objets de l'environnement, permettant une meilleure immersion dans cet univers, mais un glossaire ne serait pas de trop, et l'auteur emploie parfois le vocabulaire courant de manière un peu approximative : aristocrate et bourgeoise sont utilisés de manière indiscriminée pour la même personne, et gourgandine n'est pas un synonyme de concubine... Un roman de fantasy qui se lit sans déplaisir, mais qui a un peu raté son but avoué : sans les descriptions érotiques, il aurait fait un bon livre jeunesse...

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