L'histoire de Lanfeust commence en septembre 1994 avec la sortie de L'Ivoire du Magohamoth. Christophe Arleston et Didier Tarquin se doutaient-ils encore qu'ils entamaient la série qui ressemble pour eux à un jackpot ? Toujours est-il qu'à la fin du premier cycle, huit tomes plus tard chaque titre se vendait à plus de 300 000 exemplaires, qu'un journal avait été créé, Lanfeust Mag, et qu'une adaptation de ce cycle entre humour et fantasy en roman pour la jeunesse était en cours. Sans compter les nombreux objets dérivés. Un succès remarquable malgré quelques échecs comme la création d'un dessin animé. Ne comptant pas en rester là, les deux amis ont lancé une nouvelle série en décembre 2001 avec le début de Lanfeust des étoiles dont voici déjà le cinquième tome.

Bactéries et voyage dans le temps.

Avec ses nouvelles aventures, Lanfeust est désormais un homme des étoiles voyageant de planète en planète. Au fil des événements, il a été séparé de Cixi et de son fidèle Hébus. Pire, il a été projeté dans le passé sur le monde pas très accueillant des pathacelces, un peuple qui n'hésite pas à tuer les autres planètes en les asséchant. Mais ils possèdent une bactérie qui est le seul moyen de battre l'affreux Dheluu. Autant dire que Lanfeust a du pain sur la planche pour retrouver la bactérie, s'extirper des griffes des pathacelces et revenir à son époque. Le tout en soignant Swiip gravement malade et en échappant à l'harcèlement sexuel de Qäm...

Ouf...

Depuis le début de la série Lanfeust des étoiles, on avait pris l'habitude d'être déçu par le scénario de Christophe Arleston, bien loin des meilleurs moments de la série initiale. La donne est peut-être en train de changer avec ce cinquième tome. Toujours tournée vers l'action, l'intrigue prend un peu d'épaisseur en même temps que l'humour un peu gras bat en retraite. On parvient même à sourire à nouveau et surtout à être surpris. C'est la bonne nouvelle : le scénario redevient un moteur de la série ! Le résultat ne se fait pas attendre : ce cinquième tome est plutôt agréable à lire. Ouf... On commençait à douter. Est-ce le début d'un renouveau en gardant comme base la qualité des dessins de Tarquin ? On l'espère ! Affaire à suivre…