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La Chute du corbeau

Jean-Charles Bernardini ( Auteur), Chabouté (Illustrateur interne)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 28/02/2003  -  jeunesse
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La Chute du corbeau

Voici enfin le nouveau volet du la série du Cercle Magique, initiée par Jean-Charles Bernardini, qui s'acoquine à chaque volume de ces récits fantastiques courts d'un nouvel illustrateur. Cette fois, c'est le trait abrupt et les ombres chinoises d'un Chabouté (Sorcières, Pleine lune) au meilleur de sa forme qui viennent illustrer ce conte des forêts d'Irlande, teinté de paganisme et de rites magiques. Là encore, voilà une expérience initiatique pour un enfant, la petite Joyce, dont je vous laisse deviner la couleur des cheveux.

Pénétrer le monde de la fée bleue

Nul ne pénètre impunément le domaine magique de la fée bleue, Banshee. Comme toutes les créatures de son essence, elle se camoufle aux yeux des humains en adoptant ici ou là la forme d'un jeune cerf pour tromper leurs regards aveugles. Il est pourtant une enfant qui sut la voir: la petite Joyce.

Mais Joyce n'est pas tout à fait comme les autre petites filles de son âge. Depuis sa plus tendre enfance, elle vit avec le druide Morfessa qui l'a recueillie à la mort de sa mère. De sa grand-mère, elle conserve aussi des souvenirs mystérieux, comme une invitation à découvrir le monde secret de la forêt. Et tandis que Joyce part en quête de son histoire, la forêt fait entendre sa complainte, car tout y meurt, s'altère et puis s'éteint. Qui donc peut en vouloir à l'intégrité de la forêt millénaire? Qui fouille les secrets que renferme le sol, et dans quel intérêt?

Quand se referme le cercle magique

Dans la lignée des précédents opus de la série Le cercle magique (Le Rêve du glouton, Le Vol de l'aigle, La Course du guépard), La Chute du corbeau présente les mêmes atouts et le même flanc à la critique. Richement documenté, et nourri de nombreux personnages, il perd autant qu'il ravit de tant de foisonnement et de mélanges indistincts entre le monde du rêve et celui de la réalité. De quoi sans doute déboussoler quelques jeunes (ou moins jeunes, avouns-le) lecteurs. En-dehors de celà, ce volume se démarque par un ton franchement orienté vers la fantasy plutôt que le fantastique. A conseiller aux amateurs des précédents tomes.

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