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La Cité perdue de Faar

Thomas Bauduret (Traducteur), D.J. Machale ( Auteur), Victor Lee (Illustrateur de couverture)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/05/2007  -  jeunesse
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La Cité perdue de Faar

Le Livre de Poche Jeunesse réédite la série Bobby Pendragon parue quatre ans plus tôt chez Rocher Jeunesse. Après Le Marchand de peur, voici donc le tome 2  La Cité perdue de Faar, le deuxième des six romans parus en français. Neuf romans, à ce jour, ont été publiés en anglais.

Après avoir scénarisé, réalisé et produit un grand nombre de films télé ou d’épisodes de séries pour les chaînes Disney et Nickelodeon, D.J. MacHale, s’est consacré, depuis le début du siècle, à l’écriture de la série Bobby Pendragon (du gallois « dragon »). Cette série, calibrée télé, se présente comme une chronique de mondes parallèles, où des Voyageurs parcourent les mondes à travers des "flumes" pour éviter que le maudit Saint Dane ne sème le chaos sur Halla (le monde des mondes).

Dans le premier tome, Bobby découvrait qu’il était un Voyageur, comme son oncle Press. Il rétablissait paix et concorde sur la planète médiévale de Denduron. Il perdait tout contact avec ses parents, mais il pouvait raconter ses aventures en envoyant des messages à son copain Mark et à sa petite amie Courtney restés sur Terre (la Seconde Terre, où ses parents n’existent plus). En fin d’épisode, Saint Dane s’enfuyait sur Cloral.

Rendez-vous Chaos à Cloral

Tandis que Loor se rend sur Zadaa, Bobby plonge avec son oncle Press dans le flume qui le conduit au monde aquatique de Cloral. Après sa défaite sur Denduron, le sinistre Saint Dane projette de semer le chaos sur la planète aux plates-formes flottantes. Bobby et son oncle font la rencontre du nouveau Voyageur de Cloral. A eux trois, ils vont essayer de déjouer les plans de Saint Dane, transformé pour l’occasion en contaminateur public n°1 et en pirate sanguinaire.

Pendant ce temps, Mark et Courtney attendent avec toujours autant d’impatience les carnets de voyage de Bobby transmis grâce à un anneau magique. Mais un ennemi personnel de Mark, Andy, surprend le manège de Mark et veut en savoir plus sur la disparition de Bobby. Il menace de tout révéler.

Faar perdue sous l’océan

Bobby Pendragon n’a toujours pas retrouvé ses parents. Dans ce tome 2, il est confronté à son « double », Spader, un cloralien qui, comme Bobby avant lui, découvre qu’il est un Voyageur et perd ses parents. Spader est aquanien sur la ville-plate-forme Grallion. Il aidera un Bobby plus mûr et son oncle à se débarrasser des requins gardiens des flumes et se joindra à eux pour lutter contre Saint Dane. C’est le quatrième Voyageur vivant connu en comptant Loor, repartie sur Zadaa. 

On apprend dans ce tome que la quête des Voyageurs est sans fin. Tuer le mal personnifié (Saint Dane alias Zy Roder) ne sert à rien, il renaît sous une autre forme. Saint Dane est immortel. Les Voyageurs sont condamnés à lutter contre l’entropie incarnée, pour éviter l’effondrement d’un des mondes, qui entraînerait comme un domino les autres mondes dans le chaos final.

D.J. nous invite dans un monde plus original que le précédent. Cloral est une planète recouverte d’eau, technologiquement avancée. Les personnages évoluent naturellement dans cet exotisme aquatique, toujours en apnée, car la course contre le chaos ne leur laisse pas le temps de souffler.  Un peu d’Atlantide (la cité perdue), un peu de Costner dans Waterworld, quelques dents de la mer, quelques hommes-bulles. La recette est simple. L’auteur y ajoute quelques ingrédients de son cru (les petits dauphins baudruches).

La construction du récit est toujours la même : un carnet de voyage par chapitre et des chapitres intermédiaires où Mark et Courtney s’arrachent les feuillets extra-terrestres. Les carnets sont écrits à la première personne avec un décalage temporel (celui de l’écriture). On sait donc à chaque fois que Bobby a survécu aux dangers qu’il décrit, mais c’est bien la moindre des choses pour un héros.

Peu à peu, Bobby s’affirme. Il est de moins en moins étonné de son statut de mondonaute. Il prend de plus en plus d’initiatives. On peut désormais compter sur lui. Il a pris confiance. Il est de plus en plus convaincu qu’il reverra ses parents, même si son oncle Press a toujours aussi peu de temps pour lui parler de sa vie et du destin de Voyageur.

Un récit toujours haletant. Une histoire cousue de fil blanc, mais on finit toujours par plonger dedans.

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