Gemma Malley est une jeune auteur anglaise. Après des études de philosophie, elle a été journaliste et a travaillé dans l'administration. Grande fan de J. K. Rowling, C. S. Lewis et de Philip Pullman, elle nous livre ici un premier roman porteur d'interrogations sur l'immortalité, qui a, à juste titre, reçu le Grand Prix de l'Imaginaire lors des Utopiales 2008.
11 janvier 2140
A partir de 2030, les humains des pays riches arrêtent de mourir. En effet, un traitement révolutionnaire issu des recherches sur les cellules-souche permet à tout un chacun de bénéficier de la jeunesse éternelle. Mais la Terre se retrouve bien vite en surpopulation et les pays du sud ne supportent pas que seuls les pays du nord en bénéficient. En 2065, la Déclaration est mise en place : chaque famille n'a le droit d'avoir qu'un enfant. Cette mesure n'étant pas suffisante, en 2080, la Déclaration est révisée, les naissances sont interdites, à moins qu'un des deux parents s'affranchisse de la Longévité et ne fasse le choix de la mort.
Mon nom est Anna.
Anna est un Surplus. Ses parents n'ont pas respecté la Déclaration, et l'ont mise au monde sans renoncer à l'immortalité. Les Rabatteurs l'ont arrêtée et l'ont mise dans le pensionnat de Grange Hall. Anna sait qu'elle doit apprendre à être Utile pour effacer la faute parentale. Elle apprend ainsi consciencieusement à être une domestique discrète. Une brèche s'infiltre dans sa vie qu'elle croit parfaite le jour où Peter, un autre Surplus, arrive lui aussi au pensionnat. Le garçon va la voir en l'appelant Anna Covey et en lui expliquant qu'il connait ses parents et qu'il est venu la chercher.
Mon nom est Anna et je ne devrais pas être là. Je ne devrais pas exister.
Dès les premières pages, Gemma Malley accroche le lecteur avec une dystopie cohérente et des personnages attachants. Bien sûr, le lecteur ne coupe pas à certains poncifs de la dystopie à destination des adolescents : on se doute bien que Anna va se laisser convaincre par Peter et découvrir que tout n'est pas aussi simple que ce qu'elle avait imaginé. Il n'empêche que le tout fonctionne très bien et que ce roman se lit d'une traite.
Pourtant j'existe.
11 janvier 2140
A partir de 2030, les humains des pays riches arrêtent de mourir. En effet, un traitement révolutionnaire issu des recherches sur les cellules-souche permet à tout un chacun de bénéficier de la jeunesse éternelle. Mais la Terre se retrouve bien vite en surpopulation et les pays du sud ne supportent pas que seuls les pays du nord en bénéficient. En 2065, la Déclaration est mise en place : chaque famille n'a le droit d'avoir qu'un enfant. Cette mesure n'étant pas suffisante, en 2080, la Déclaration est révisée, les naissances sont interdites, à moins qu'un des deux parents s'affranchisse de la Longévité et ne fasse le choix de la mort.
Mon nom est Anna.
Anna est un Surplus. Ses parents n'ont pas respecté la Déclaration, et l'ont mise au monde sans renoncer à l'immortalité. Les Rabatteurs l'ont arrêtée et l'ont mise dans le pensionnat de Grange Hall. Anna sait qu'elle doit apprendre à être Utile pour effacer la faute parentale. Elle apprend ainsi consciencieusement à être une domestique discrète. Une brèche s'infiltre dans sa vie qu'elle croit parfaite le jour où Peter, un autre Surplus, arrive lui aussi au pensionnat. Le garçon va la voir en l'appelant Anna Covey et en lui expliquant qu'il connait ses parents et qu'il est venu la chercher.
Mon nom est Anna et je ne devrais pas être là. Je ne devrais pas exister.
Dès les premières pages, Gemma Malley accroche le lecteur avec une dystopie cohérente et des personnages attachants. Bien sûr, le lecteur ne coupe pas à certains poncifs de la dystopie à destination des adolescents : on se doute bien que Anna va se laisser convaincre par Peter et découvrir que tout n'est pas aussi simple que ce qu'elle avait imaginé. Il n'empêche que le tout fonctionne très bien et que ce roman se lit d'une traite.
Pourtant j'existe.