Né à Chartres en 1951, Bernard Friot est un écrivain connu pour son travail en collaboration avec les enfants. Agrégé de lettres, il a d’abord été enseignant puis
directeur du livre jeunesse à Francfort.

 

Il dit « écrire à haute voix » ce qui détermine son style si proche de nous, attaché aux sonorités, aux rythmes ainsi qu’aux phrasés.

 

Il a écrit une cinquantaine de livres, des recueils de « presque poèmes » et des textes pour des spectacles musicaux. Il est aussi traducteur.

 

 

Louise est une lycéenne en classe de seconde. Pendant le cours de français, elle éclate de rire. Son professeur pense qu’elle se moque d’elle et l’envoie chez
le proviseur.

 

Elle attend 1h 30 dans le couloir, assise juste en face du bureau dans lequel elle va devoir expliquer et justifier son attitude. Mais le proviseur ne va pas pouvoir la recevoir. Louise fouille alors dans ses pensées et révèle ce que cache cet irrésistible envie de le rire…

Mon avis

 

« La fille qui rit »… un titre souriant, attractif, léger. Parfait…Une page de couverture contrastée…Du rouge et du noir…Bien… Un texte court…Tiens, j’ai bien envie de lire ce livre. Je n’ai pas le temps de me lancer dans une série…celui la sera le bon compromis…Un texte que j’oublierai peut-être mais qui m’aura fait passer un bon moment…Mouai…pas exactement ça en fait… « Oui » pour le bon moment mais pas vraiment pour « léger »…

 

« La fille qui rit » est un livre touchant et sincère. Louise a intégré le rire à sa vie et il n’est que l’écho d’une tristesse qui sommeille en elle…l’écho d’un événement
auquel elle pense souvent...une réalité incontournable…Mais elle avance malgré tout et elle rit…Parce que rire a un effet enivrant et permet d’oublier, de
relativiser, de combattre…Le texte est court, oui, mais touchant…Touchant et rythmé…Et puis, elle aime un garçon…Ils ont une relation sans artifice, essentielle, vraie…Le rire, la tristesse, l’amour…Les piliers de la vie quoi…

 

Alors on s’embarque dans ce petit livre aux grandes émotions, dans ce petit texte qui explose de mots simples et géants à la fois…

Et puis, à la fin, c'est la vie qui gagne...

 

Des pages qui donnent envie de lire Friot n’importe où et n’importe quand, facilement mais profondément…