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La Geste écarlate

Franco Pilotta (Dessinateur, Coloriste), Christian Simon (Scénariste), Erkol Fuat (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 29/02/2004  -  bd
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La Geste écarlate

En BD, c'est souvent la règle, avant d'être publié, il faut trouver un éditeur qui soit preneur de ses projets. Pour le duo Fuat / Simon, cela a pris cinq ans (cf l'interview). Ces deux-là se sont rencontrés pendant leurs études, décidant ensuite de s'associer pour écrire des scénarii de bandes dessinées. Une envie qui s'est longtemps soldée par des lettres de refus des éditeurs. Il faut dire qu'à l'époque, il leur manquait encore un dessinateur. Une perle rare trouvée au grès d'une petite annonce. Quelques projets et refus plus tard, Albin Michel a finalement été séduit par La Marque du démon.

Fantasy version muscles

Lorsqu'il rencontre Urbald, le scribe Haïlym comprend qu'il tient peut-être sa chance de devenir célèbre. Il a devant lui un barbare tout en muscles à qui aucun défi ne fait peur. Du pain béni pour un raconteur d'histoires ! En plus l'homme a un passé bien sombre et une ombre plane sur sa vie. Dommage qu'il ne soit guère bavard. Accompagné de deux enfants, ils s'attachent tous les trois à ses pas. Un peu plus tard, le quator se lie avec une voleuse aussi douée qu'audacieuse.

Un tome de présentation

A première vue, La Marque du démon est un album caricatural. On y retrouve de la bonne vieille fantasy à la Conan le Barbare avec des personnages archi-classiques. Mais apparemment ne garder de ce titre que cette impression serait une erreur. Il s'agit là d'une véritable volonté des auteurs qui d'après l'interview de Christian Simon veulent ensuite développer les personnages et les " affiner " en leur donnant une autre dimension. Et ils ont sans doute raison car les bases qu'ils jettent sont prometteuses malgré leur classicisme. Difficile dans ce cas de véritablement se prononcer sur ce premier tome. Il faudra attendre la suite pour se faire une véritable idée de la valeur de l'ensemble. Côté dessin, il y a un peu de Civiello chez Franco Pilotta (un peu, pas trop quand même). On regrettera juste le côté touffu de ses dessins qui rend les planches parfois peu lisibles. En résumé, nous sommes en présence d'un album prometteur, avec pas mal de bonnes choses. A notre trio d'auteurs de tenir leurs promesses par la suite.

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