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La guerre de la Sor'cière

Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 05/11/2009  -  jeunesse
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La guerre de la Sor'cière

L’auteur
 
Né à Chicago en 1961, James Clemens, connu également sous le nom de James Rollins, est un romancier et vétérinaire américain. En 2007, il est contacté pour écrire le roman issu du film "Indiana Jones et le Crâne de Cristal". Plongeur certifié et spéléologue amateur, on retrouve dans ses romans des protagonistes vivant sous l’eau ou encore visitant des grottes souterraines (Les bannis et les proscrits).
 
Parmi ses romans de fantasy, se distinguent Les chroniques des Dieux, sorti en 2010 en France, mais surtout la série Les bannis et les proscrits qui remporte un grand succès, avec un premier tome Le Feu de la Sor’cière, publié en 1998 en anglais et traduit en une douzaine de langues. 
 
« Toute l’Alaséa saigne »…
 
Après les marais des Terres Inondées, Elena entreprend un voyage jusqu’à l’île de Val’loa afin de récupérer le Journal Sanglant, clef de la défaite du Seigneur Noir. Cependant, son frère Joach, qui révèle ses dons de tisseurs, l’avertit d’une possible trahison d’Er’ril, homme-lige qui a toujours servi la jeune sor’cière. Ses prémonitions sont-elles fiables ou le bâton tentateur du mage noir Greshym infléchit-il son jugement ?

Si la tante de la sor’cière, Mycelle, est partie récupérer le guerrier Kral, le l’og’re Tol’chuk, le si’lura Mogweed et l’elphe Méric dont ils n’ont aucune nouvelle depuis Ruissombre, la mer’ai Sy-wen et son dragon Ragnar’k entreprennent de rallier à eux le peuple des Sanguinaires en vue de la guerre imminente. De son côté, Elena, sor’cière de la prophétie, devra maîtriser les différentes magies qui ornent désormais sa paume, et braver le bras droit du Cœur Noir à Val’loa, le perverti Shorkan. Elle ignore toutefois que depuis Ruissombre, un de ses compagnons a quelque peu changé…

Des événements trop peu vraisemblables
 
De nombreux points concernant la magie et le monde d’Elena restaient embrumés depuis le premier tome, comme les limites de la magie du Seigneur Noir (qui semble pouvoir faire sortir du corps de Rockingham des créatures de la pire engeance sur ordre de n’importe quel acolyte du Cœur Noir), celles de la magie d’Elena, les skal’tum… 
 
Il paraissait étrange notamment que de nouveaux personnages dont on n’avait jamais entendu parler interviennent avec des pouvoirs insoupçonnés, comme inventés au gré des tomes. Ces éléments s’ajoutent à ceux du second roman : révélations soudaines sur Mycelle, l’existence des malegardes, le Seigneur Noir qui parvient à convertir quelque ennemi qu’il veuille, la sor’cière des marais qui peut jusqu’à ensorceler Elena…
 
Avec un troisième tome qui se poursuit au rythme de péripéties semblables, les actions et les événements deviennent au contraire invraisemblables : résurrection d’un héros, des gobelins qui surviennent au moment propice dans la continuité de ceux du premier tome alors qu’un long tome deux les séparait du premier, la croissance accélérée d’Elena (afin de servir la romance, certainement…)… Si la fantasy ne peut restituer le vrai, elle peut au moins tendre vers le vraisemblable.
 
Au-delà des chapitres concernant ces « défauts », les intrigues restent toutefois ingénieuses et parviennent encore à nous arracher de « je m’en doutais ! » au terme du suspense. Certaines actions nous surprennent aussi lorsqu’elles font appel à des objets dont on avait oublié la présence.
 
Ma lecture de ce troisième tome a été très irrégulière (à cause des invraisemblances, d’une lassitude aussi), mais des chapitres m’ont davantage interpellée que d’autres. Ceci est dû au changement de protagonistes et de milieux lors des chapitres parallèles (qui durent parfois trop longtemps).
 
Le chemin des personnages est aussi amené à diverger, de façon à ce que les héros soient encore plus dispersés et qu’ils ajoutent ainsi aux intrigues parallèles. Au bout du compte, le lecteur ne se souvient plus de la quête d’un héros lorsqu’il réapparaît après une longue absence. Cela enlève de nouveau du piquant à la lecture.
 
 
J'étais enthousiaste à l’issue des deux premiers tomes, mais le troisième concentre les défauts de ses prédécesseurs en les renforçant par de nouveaux. L’univers déjà connu, la lenteur d’Elena à accomplir son but, les nouvelles actions peu crédibles et peu justifiées ne m'incitent pas à poursuivre la lecture du cycle...
 

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