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La Guerre des rêves

Catherine Webb ( Auteur), Jean Esch (Traducteur), Carole Gourrat (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/08/2002  -  jeunesse
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La Guerre des rêves

Catherine Webb fait partie de ces (très) jeunes écrivains qui parviennent quand même à franchir l'obstacle de la publication: elle n'avait que quatorze ans lorsqu'elle a écrit La Guerre des rêves, son premier roman, en cinq semaines seulement. Depuis, elle a deux autres romans prévus à la publication outre-Manche: Mirror Wakes (janvier 2003), la suite des aventures de Laenan Kite, et Waywalkers (novembre 2003).

Rêves et mages

Quelque part, très loin ou peut-être très près de la Terre, se trouvent les royaumes où vont les terriens durant leurs rêves. Les deux plus grands, Haven, pays de la lumière, et Nightkeep, pays des cauchemars, sont en guerre permanente, et la multitude de petits royaumes plus ou moins indépendants dispersés dans le Vide, entre les deux, se font envahir par l'un ou l'autre au gré des conflits. Une nouvelle offensive de grande ampleur semble se préparer à Nightkeep, tandis qu'à Haven tous complotent et se déchirent à qui mieux mieux autour du couronnement d'un nouveau roi.

Il n'y a plus grand monde qui pourrait prendre les choses en main, sauf peut être Laenan Kite, maître du micro-royaume de Stormpoint, véritable légende vivante parmi les mages. Mais on sait que la réputation dépasse toujours les faits, et Kite, en plus d'un don certain pour s'attirer des ennuis, n'est pas vraiment en odeur de sainteté auprès des plus hautes instances de Haven... Et elle commence à avoir des doutes quant à la nature réelle des relations entre le royaume des rêves et la Terre...

Plutôt une bonne surprise

Quand le premier argument de vente qu'on vous assène est le jeune âge de l'auteur, on se demande toujours si celui-ci n'était pas la principale raison de la publication. Et là, La Guerre des rêves offre une surprise agréable. Une intrigue complexe, des personnages pas trop manichéens, un récit à la première personne vivant, dynamique et plein d'autodérision. Et cela va en s'améliorant au fil des pages... Un livre sympathique à recommander aux adolescents, mais aussi, pourquoi pas, aux adultes.

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