L'auteur
Grégoire Delacourt est né à Valenciennes en 1960. Il est publicitaire et on lui doit des slogans pour des marques comme Coeur de Lion et Lutti : "Un Lutti d'offert, c'est un Lutti de perdu."
L'Ecrivain de la famille est son premier roman. Il a récemment signé un troisième opus s'intitulant "La Première chose qu'on regarde" qui a été jugé comme grotesque. En effet, ses oeuvres sont très défavorablement critiquées par les internautes et la presse, mais il peut compter sur le soutien de quelques lecteurs.
D'ailleurs, je ne comprends pas la désapprobation contre "La liste de mes envies", que (comme vous allez bientôt le constater) j'ai adoré. Je comprends que certains l'aient trouvé mièvre mais selon moi, il faut que ce genre d'auteurs continuent leur art. Certains n'ont pas aimé, certes, mais ils n'ont pas à attaquer M.Delacourt aussi violemment.
L'histoire
Jocelyne, dite Jo, avait pour mari Jocelyn Guerbette, dit Jo. Ils avaient eu Romain, et Nadine. Puis vint au monde un autre enfant, qui se révéla être mort-né. Jocelyn eut terriblement mal, il laissa éclater sa douleur, terrifiant son épouse et leurs enfants.
Mais le couple perdura, malgré tout.Jocelyne aimait sa vie, bien que morne; son Jo; ses enfants si grands et loin à présent; ses amies Danièle et Françoise, des jumelles qui partagent la passion du loto.Plusieurs fois elles ont encouragé Jo à essayer. On ne sait jamais...
Un jour Jo cède, elle essaie.Le samedi soir suivant la validation de son bulletin, Jo regarde le loto. Les chiffres concordent, les données géographiques aussi... Aucun doute, c'est bien elle. Elle a gagné ! Une chance sur des millions et c'est tombé sur elle. 18 547 301euros et 28 centimes et la vie jusque-là si simple de Jo va virer à l'aigre...
Mon avis
Cet ouvrage est réaliste et poétique. Poétique et touchant. C'est une ode à la vie simple, sans artifices. Magnifique.
Et dire que sans Grégoire Delacourt et la liseuse de la Bibliothèque, je n'aurais jamais lu cette oeuvre...
L'histoire finit assez bien selon moi et oui ça compte. Même si elle finit par dire "Je suis aimée. Mais je n'aime plus."