Écrivain phare de la collection Autres Mondes de Mango (Clone connexion, Souviens-toi d'Alamo, Le Souffle de Mars ou encore Petit Frère), Christophe Lambert écrit essentiellement pour la jeunesse. Grand fan de science-fiction, on retrouve les influences des classiques de ce genre dans ses romans, par exemple Star Wars avec Les Chroniques d'Arkhadie.
L'auteur nous propose avec La Loi du plus beau , une réflexion sur la beautécratie ou l'hégémonie de la beauté au détriment de l'intelligence et de la personnalité. Un thème de plus en plus d'actualité.
C'est la beauté qui fait la différence !
Karol, 22 ans, passe encore un entretien aujourd'hui. Mais, une fois de plus, c'est la catastrophe. Son nanomorphing n'a pas tenu le temps de la conversation et du coup, pas de boulot. La jeune fille en a plus qu'assez de se voir refuser des postes parce qu'elle est dans la catégorie 3, comprenez la catégorie des filles passe-partout. Désespérée, elle rencontre alors, Momo un jeune garçon obèse, du coup classé dans la catégorie 2. Celui-ci lui propose de rejoindre un groupuscule qui tente de s'opposer à cette loi du plus beau....
L'échelle d'Appolon
Dans La Loi du plus beau, Christophe Lambert pointe du doigt un sujet très tendance. Personne n'est dupe: dans la vie, quand on est beau, on a plus de chance de réussir. Très bien traité, l'auteur nous démontre les travers de cette tendance à la beautécratie. Simplement, il amène le lecteur à réfléchir sur sa façon d'agir au quotidien vis-à-vis de la "beauté" des autres. Christophe Lambert nous oblige à voir les choses sous un angle différent et à voir plus loin que les apparences. Et comme à son habitude, il traite d'un sujet grave à travers une histoire simple, palpitante et pleine de rebondissements.
Mais l'auteur ne s'arrête pas là en abordant un autre sujet important. Dans notre société qui a tendance à devenir amorphe, il montre qu'il existe plusieurs façons de s'opposer au gouvernement et que la violence entraînant la violence, elle ne résout en aucun cas les problèmes. Un roman plutôt intéressant à faire lire aux jeunes lecteurs.
La chronique de 16h16