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La Louve de Mars

Patrick Weber (Scénariste), Fernando Pasarin (Dessinateur), Nadia Jigounov (Coloriste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/05/2005  -  bd
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La Louve de Mars

Vous ne le connaissez peut-être pas, mais Patrick Werber est assez célèbre en Belgique. Journaliste, historien, animateur de télévision, ancien rédacteur en chef des journaux Media Marketing et Flair, il est aussi romancier. Sa spécialité : l'Histoire, que ce soit pour des ouvrages comme Le Guide de la Belgique royale, Elisabeth de Belgique, l’autre Sissi et Albert II, ou que ce soit pour des polars historiques comme La Vierge de Bruges, L’Ange de Florence ou Les Dîners de Cléopâtre. En 2005, il s'est lancé à l'assaut d'un nouveau média : la bande dessinée. Après Le Fou de Dieu aux éditions Les Humanoïdes Associés, le voici de retour avec déjà une deuxième série Les Fils de la Louve avec aux pinceaux un jeune dessinateur espagnol Fernando Pasarin.

Les mystères de l'Histoire


Jeune étudiant en Histoire, Luca arrive à Rome pour y finir sa thèse sur Les Symboles du pouvoir romain dans la sculpture antique. Un thème qui l'amène à découvrir une étrange tête de loup sur une statue de César. Comble du hasard, en sortant du musée où il a fait sa découverte, il tombe sur une jeune inconnue avec le même symbole en médaillon. Et après une nuit d'amour, le voilà plongé en pleine Antiquité juste avant l'assassinat de Jules César...

Un problème de crédibilité mais de beaux dessins

Avec cet album Patrick Werber nous emmène vers une de ses destinations favorites : Rome l'éternelle. Pour ce faire, il utilise le bon vieux voyage dans le temps en projetant son jeune héros en pleine Antiquité. L'idée est bonne mais elle manque un peu de crédibilité. Essentiellement parce que Luca fait un bond dans le passé de plusieurs siècles sans paraître énormément remué psychologiquement. On aurait pu s'attendre à ce qu'il soit un peu plus perturbé... Et puis la ficelle est un peu grosse. Du symbole inconnu sur une statue à la jeune fille, tout ça est un peu cousu de fil blanc. Néanmoins, et c'est un point positif, une fois plongée dans la Rome antique, l'histoire décolle peu à peu et devient véritablement intéressante. Luca se retrouve mêlé sans le vouloir aux conspirateurs prêts à assassiner Jules César... Quant aux dessins, ils sont à la hauteur dès qu'on bascule vingt siècles en arrière. Au final, si ce premier tome n'est pas exempt de critiques, tout devrait s'améliorer par la suite. Enfin, espérons le.

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