Diplômé de sciences politiques à l’université de Bologne où il se spécialise en histoire moderne et contemporaine, Valerio Evangelisti publie livres et essais historiques avant de se consacrer à la littérature de SF.
Il est connu en France pour la trilogie Le Roman de Nostradamus.
Nicolas Eymerich a remporté en 1998 le Grand Prix de l’Imaginaire et le Prix Tour Eiffel de Science-Fiction en 1999. Depuis 2011, les éditions La Volte rééditent dans son intégralité ce cycle prenant.
Prends garde à toi !
1366 : déchu de son rang d'Inquisiteur d'Aragon, Nicolas Eymerich se rend à Padoue dans l'espoir de demander qu'on lui restitue son titre. Mais là, dans le palais de François de Carrare, un étrange tableau se faisant attire l'œil de notre inquisiteur. Représentée sur un poème de Pétrarque, cette fresque inspirée d'un livre obscur sur les Géants va envoyer Eymerich vers l'Empire Byzantin : Constantinople.
L'Effet Papillon.
Nouvelle enquête tumultueuse pour notre Inquisitor. La lumière d'Orion continue sur le volet des guerres de Religion, se poursuivant jusqu'à la cité déchue de Constantinople.
Tiré par les cheveux, aux limites de la prise d'acide, le contenu de ce tome me laisse perplexe alors que nous sommes proches du dénouement du cycle.
Comme toujours notre Sherlock en soutane joue de manipulation et de réflexion, de moins en moins évidente. Si on connaissait notre "héros" insensible, il en devient quasi blasé de ce qu'il peut voir, donnant l'étrange impression qu'il est tombé dans un Silent Hill moyenâgeux, perdant la cohérence d'une réflexion normale, voir humaine.
Passant outre que notre Inquisitor soit doté d'un sixième sens à faire pâlir les Chevaliers du Zodiaque, on aurait aimé plus d'interaction dans le monde futur, plus d'explication... Il y a comme un manque au fil de la lecture, sans parvenir à poser les doigts dessus.
On aurait bien besoin des lumières de l'auteur, faute de mieux on peut décortiquer le livre jusqu'à en extraire une flammèche de La Lumière d'Orion.