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La maison des damnés

Richard Matheson ( Auteur), E. Gorinstein (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/12/2000  -  livre
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La maison des damnés

Que diriez-vous d’une histoire de fantômes et de maison hantée ? Alors, calez -vous bien dans votre fauteuil et bonne lecture.

Quand Rolf Rudolph Deutsch, un célèbre milliardaire mourant propose à un parapsychologue et deux spirites de savoir ce qu’il y a après la mort, difficile de refuser. Une récompense de cent mille dollars leur sera offert à condition de passer une semaine dans la maison Belasco, plus connue sous le nom de la Maison des Damnés.

Deux tentatives... deux échecs

Cette demeure reste la plus grande énigme de toutes les maisons hantées. Déjà deux équipes ont tenté de percer son mystère : une fois en 1931 et l’autre en 1940 mais les deux expériences se sont soldées par un désastre. Toutes les personnes ont été tuées, se sont suicidées ou sont devenus folles. Toutes, sauf Benjamin Franklin Fischer, seul rescapé. Enfant, il avait des dons exceptionnels mais après ce traumatisme violent, il est devenu un fraudeur, un simulateur.

Le Dr Lionel Barret s’empresse d’accepter voyant là un moyen de vérifier ses théories scientifiques sur l’au-delà. Il voit là son unique chance de montrer l’efficacité de son appareil. Edith, sa femme refusant de rester seule pendant une semaine, incite pour l’accompagner dans cette étrange demeure. Il sait qu’il retrouvera là bas Benjamin Franklin Fischer et Florence Tanner, un autre médium spirite ultra sensible.

Ces quatre personnes vont vivre la semaine la plus effroyable de leur existence. Ils vont faire face à des phénomènes psychiques inexpliqués. Alors, esprits, fantômes, spectres ou tout simplement une concentration inhabituelle d’énergie, une sorte de champs électromagnétique. Âmes sceptiques, vous avez encore des doutes ?

Un bon bouquin

Richard Matheson propose ici un bon roman fantastique mélangeant suspens et terreur. Certaines scènes sont effroyables (et avouons-le, on aime avoir peur). Le lecteur se laisse prendre par l’histoire et il ne peut s’empêcher de dévorer le livre du début à la fin. Mais lorsqu’il atteint les dernières pages, une certaine déception apparaît. La fin nous laisse un peu sur notre faim. Bref, un livre à lire pour les amateurs de fantômes et spectres en tout genre. Âme sensible s’abstenir.

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