Gabriel Katz est un auteur et scénariste français de bandes dessinées. Il a écrit « Dans l’ombre », la trilogie « Les puits des Mémoires » et « La Maîtresse de Guerre ».

 

 

Kaelyn, l’héroïne de ce roman, raconte cette histoire à la première personne du singulier. L’action de ce livre se déroule sûrement au moyen âge, dans un pays chaud.

 

Kaelyn est une jeune fille de 17 ou 18 ans et est la fille d’un maître d’arme nordique. Il a commencé à lui initier la formation de maître de guerre comme lui, mais quand il meurt, aucun maître d’arme dans les pays du nord ne veut continuer son apprentissage car elle est une femme.

 

Elle s’engage donc dans l’armée pour partir faire la guerre comme éclaireur contre Azman, une ville favorisant l’esclavage, dans le sud. A la première rencontre avec l’ennemi, son groupe d’éclaireurs est décimé par un seul homme, Hadrian, le maître de guerre d’Azman, et Kaelyn en est la prisonnière de guerre.

 

Elle vit plusieurs péripéties dans la maison d’Hadrian et finit par gagner sa confiance et plus tard son amour. Il accepte de prendre Kaelyn comme élève.

 

 

Ce livre est passionnant car l’écriture est simple et emporte le lecteur. Il est très facile de s’identifier à l’héroïne car ses pensées sont écrites avec humour. Le courage et le caractère audacieux de Kaelyn m’ont beaucoup plut et j’ai ressenti les mêmes sentiments de joie, de tristesse ou de regret que ce personnage a éprouvé.

 

« Les courtisanes, muettes, assistaient à la joute entre deux gorgées de thé.

- Et donc tu n’es pas sa maîtresse ?

- Non.

- Ni sa favorite ?

- Non.

- Ni sa concubine ?

- Non plus.

Anamen hocha la tête. Son ton devenait moins hostile, presque amical, comme si Kaelyn avait gagné son respect.

- Je ne te crois pas, mais tu mens très bien.

- Je mens toujours mieux quand je dis la vérité. »

 

Cet extrait montre bien le caractère de Kaelyn, qui répond à Anamen de façon intrépide. Anamen seras une bonne amie de Kaelyn par la suite et l’aidera dans les épreuves qu’elle traversera.

 

Cette œuvre est plutôt un livre de divertissement que de réflexion. Il peut être lu part tout le monde mais peut-être plus par les jeunes de 11 à 14 ans, même s’il raconte une guerre, et où il y a forcément des morts.

 

Certains de ces passages peuvent d’ailleurs être un peu trop détaillés pour les personnes sensibles. Les passages politiques, où les tactiques de guerre sont expliqués, sont plus difficiles à suivre car le vocabulaire utilisé est spécifique à ce domaine, et comme beaucoup de villes sont nommées, on  s’y perd un peu.