- le  

La Nuit du prédateur

Steven Brust ( Auteur), Megan Lindholm ( Auteur), Thibaud Eliroff (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/08/2009  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

La Nuit du prédateur

Megan Lindholm, bien plus connue sous son pseudonyme actuel Robin Hobb, est un auteur prolifique qui a à son actif, sous son véritable nom, une petite dizaine de romans comme le cycle de Ki et Vandien ou encore Le dernier magicien tous publiés aux éditions Mnémos. Mais c’est sous son pseudonyme que son talent d’écrivain se révèle avec le cycle de L’assassin royal et celui des Aventuriers de la mer.

 

Steven brust n’en est pas non plus à son premier essai. Il a écrit, outre atlantique une vingtaine de romans dont le premier à être traduit en France fut Agyar aux éditions de L’Atalante puis les 2 premiers tomes du cycle de Vlad Taltos aux éditions Mnémos.

 

Une histoire de meurtre pas comme les autres

 

Quelque part, dans la ville de Dakota un meurtre est commis. La description du suspect ressemble très fortement au gitan que Stépovitch a arrêté. Mais ce gitan semble amnésique, il ne sait plus qui il est ni ce qu’il doit faire mais il sait que sa tache est très importante.

 

Autre lieu, autre temps, un cocher s’est mis en route à la recherche d’un corbeau, d’une colombe et d’une chouette, trois frères séparés qu’il doit réunir.

 

Mais La belle dame qui vit dans le monde d’en bas à d’autres projets. Et, pour les réaliser elle place ses pions et tisse sa toile pour attirer la colombe dans son piège. Heureusement pour elle, le Loup et le blaireau veillent.

 

Nouveau coup de maître pour les éditions Mnémos.

 

Au premier abord ce roman peut déstabiliser aussi bien par l’ambiance que par sa structure. L’intrique qui commence semble sans queue ni tête car on passe d’une situation à une autre sans transition. Mais en fait, c’est ce qui fait la force de se roman. La double écriture permet aux auteurs d’entraîner le lecteur dans une spirale d’évènements qu’il va devoir remettre en place. En lisant ce livre, le lecteur ne reste pas passif à imaginer ce qu’il lit. Il doit faire un effort pour identifier chaque personnage, les lieux et les époques.

 

Avec ce roman, les éditions Mnémos réitèrent le même coup de poker qu’avec Le dernier Magicien de Megan Lindholm. Et là aussi c’est un coup de maître. Dans la même veine que Le dernier magicien, La nuit du prédateur nous entraîne dans une histoire à l’ambiance bien particulière. La ville de Dakota prend alors de nouvelles couleurs, les rues sont incertaines et la réalité peut basculer n’importe quand. On entre en fait dans un univers ou la magie côtoie le rêve et la poésie au rythme d’une danse gitane. Ceux qui ont apprécié Le dernier magicien sauront apprécier à sa juste valeur ce roman. Il ne reste plus qu’à espérer que les éditions Mnémos nous réservent encore quelques perles du même genre.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?