Jorge Garcia s'est fait connaître par les scénarios de deux bandes dessinées, avec Fidel Martínez : une sur la vie de la presse politique espagnole durant les premières années de la dictature franquiste (Cuerda de Presas) et la seconde, Hacerse Nadie, regroupant huit récits de films noirs américains. Mais il est également dessinateur. Il a collaboré aux revues Dos veces breve, NSLM, Humo...
Après avoir travaillé dans l'illustration et la publicité, Pedro Rodriguez se consacre à la littérature jeunesse et à la bande dessinée. Les Aventures du jeune Jules Verne (Las aventuras imaginarias del joven Verne : La puerta entre los mundos) est leur premier album ensemble.
Jeux dangereux ou imagination débordante ?
Le jeune Jules passe des vacances avec son frère Paul et sa cousine Caroline à Chantenay, sur la Loire, non loin de sa ville natale. Les trois enfants partent régulièrement à l'aventure sur le fleuve à l'aide d'une petite barque à voile. Lors de l'une de leurs petites expéditions dans une île qui a la réputation d'être hantée, ils ramènent des pierres pour un jeu de divination. Mais l'un des enfants ne joue pas le jeu, et le drame pourrait ne pas être loin, s'il n'a pas le courage d'aller réparer ses erreurs...
Un récit et une ambiance réussis
Le lecteur a l'impression que le récit prend son temps : à mettre en place les personnages et la situation, puis dans la résolution. Mais cette avancée tranquille correspond bien au récit de vacances qu'est cette histoire, et au style de l'époque, puisque c'est le jeune Jules qui donne sa version des événements. Les personnages sont plantés tout aussi tranquillement, et l'on s'attache du coup à cette famille si proche et pourtant si éloignée par le temps.
Les auteurs articulent leur intrigue autour d'un événement courant à l'époque, mais qui se retrouve assez peu dans les romans et albums actuels relatant le XIXème siècle, alors que toute visite dans un cimetière un peu ancien (ou la lecture de romans réellement de l'époque, tels ceux d'Elisabeth Gaskell) permet d'avoir une idée de la réelle fréquence de ces drames domestiques... Et le doute subsiste sur la véracité de l'histoire, doute qui aurait été entretenu peut être plus efficacement avec le choix d'une traduction plus précise du titre d'origine. La petite histoire qui complète l'album permet de terminer sur une note plus légère, et, on l'espère, servira d'introduction pour de futurs albums.
Un petit récit tout simple pour un album très agréable, qui pourra plaire aux adultes aussi bien qu'aux enfants à partir de 8-10 ans...
Après avoir travaillé dans l'illustration et la publicité, Pedro Rodriguez se consacre à la littérature jeunesse et à la bande dessinée. Les Aventures du jeune Jules Verne (Las aventuras imaginarias del joven Verne : La puerta entre los mundos) est leur premier album ensemble.
Jeux dangereux ou imagination débordante ?
Le jeune Jules passe des vacances avec son frère Paul et sa cousine Caroline à Chantenay, sur la Loire, non loin de sa ville natale. Les trois enfants partent régulièrement à l'aventure sur le fleuve à l'aide d'une petite barque à voile. Lors de l'une de leurs petites expéditions dans une île qui a la réputation d'être hantée, ils ramènent des pierres pour un jeu de divination. Mais l'un des enfants ne joue pas le jeu, et le drame pourrait ne pas être loin, s'il n'a pas le courage d'aller réparer ses erreurs...
Un récit et une ambiance réussis
Le lecteur a l'impression que le récit prend son temps : à mettre en place les personnages et la situation, puis dans la résolution. Mais cette avancée tranquille correspond bien au récit de vacances qu'est cette histoire, et au style de l'époque, puisque c'est le jeune Jules qui donne sa version des événements. Les personnages sont plantés tout aussi tranquillement, et l'on s'attache du coup à cette famille si proche et pourtant si éloignée par le temps.
Les auteurs articulent leur intrigue autour d'un événement courant à l'époque, mais qui se retrouve assez peu dans les romans et albums actuels relatant le XIXème siècle, alors que toute visite dans un cimetière un peu ancien (ou la lecture de romans réellement de l'époque, tels ceux d'Elisabeth Gaskell) permet d'avoir une idée de la réelle fréquence de ces drames domestiques... Et le doute subsiste sur la véracité de l'histoire, doute qui aurait été entretenu peut être plus efficacement avec le choix d'une traduction plus précise du titre d'origine. La petite histoire qui complète l'album permet de terminer sur une note plus légère, et, on l'espère, servira d'introduction pour de futurs albums.
Un petit récit tout simple pour un album très agréable, qui pourra plaire aux adultes aussi bien qu'aux enfants à partir de 8-10 ans...