Le mois de juillet pointe le bout de son nez et les vacances aussi !
Farniente à la plage, escalade ou voyage dans des contrées inconnues, il est temps de préparer ses valises. Mais qui dit valises... Dit forcément quelques livres au cas où coincés entre deux piles de vêtements.
C'est pour cette raison, que toute l'équipe vous a concocté une petite sélection de lecture de l'imaginaire pour bien profiter de vos vacances ! Evidemment, les livres des éditions Actusf sont également parfait pour l'été !
La sélection d'Estelle :
- Le Cycle de Mithra de Rachel Tanner (Mnémos)
VIIIe siècle après Jésus-Christ : le culte de Mithra est devenu la religion officielle de l’Empire romain, et les autres cultes, dont celui de la petite secte chrétienne, sont férocement réprimés. Mais les mécontents s’agitent : peuples germaniques en révolte, Armoricains jaloux de leur autonomie, tribus helvètes bien décidées à interdire l’accès à leurs montagnes… À Vindossa – jardin d’Éden protégé du monde extérieur – Ygrène, une puissante magicienne, s’efforce de rassembler les ennemis de Rome. Il ne manque qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres, et elle viendra de Judith de Braffort, fille d’un noble armoricain, envoyée à Vindossa par un dieu assez mystérieux. À Rome pourtant, alors que les légions se mettent en marche pour écraser toute résistance, la vie continue, entre jeux du cirque et chasse aux hérétiques, complots politiques et menaces diverses.
Pourquoi le lire ?
"Les civilisations sont périssables ; elles naissent, se développent et disparaissent."
Magie, conflits entre humains ou entre dieux païens, récits de batailles, d'amour ou de sorcellerie : plongez au cœur d'une Antiquité réinventée avec l'intégrale du Cycle de Mithra de Rachel Tanner !
Mithra, divinité orientale importée au sein du panthéon romain suite à l'expansion de l'empire, est vénérée à l'origine essentiellement par les soldats.
Dans l’univers de Rachel Tanner, Constantin Ier (324 ap JC) n’a pas déclaré le christianisme comme religion d’état, suite au sauvetage miraculeux de son fils par des magiciens et officialise à sa place le Culte de Mithra.
Les chrétiens se retrouvent alors persécutés et deviennent une secte.
Cette modification (non négligeable) de l'Histoire empêche alors la chute de l'Empire romain comme nous le connaissons...
Quelques centaines d'années plus tard, alors que la religion s'oppose à la magie, Judith, devenue l'élève de l'ensorceleuse Ygrene, va devoir trouver sa voie.
Amateurs d'histoire et de fantasy, l'univers de Rachel Tanner, historienne et archéologue de formation, vous dépaysera à coup sûr.
- Les Temps Assassins - Parmi les vestiges de Pierre Léauté (T3 - Mü Editions)
Il n’a qu’un seul nom mais en utilise des centaines.
Il fuit son passé depuis des siècles.
Ses contemporains l’ennuient.
Les immortels le craignent.Il est l’Empereur des Mondes.
Il est Ehren Mason.
Pourquoi le lire ?
N'avez-vous jamais eu envie de voyager dans le temps ? De vous dire "et si" et d'imaginer un passé différent ?
Dernier tome de la trilogie des Temps Assassins, Parmi les vestiges narre l'histoire du très mystérieux Ehren Mason.
Qui est-il ? D'où vient-il ?
Après Charlotte Backson (alias Milady de Winter) et Darwen Longville, découvrez un destin hors du commun.
La guerre entre Analekta et l'Horloge n'est pas finie... Qui remportera la bataille ?
Comme les deux précédents volets, Pierre Léauté distille tout au long des pages de nombreux rebondissements. Ses personnages, loin d'être manichéens, montrent tour à tour aux lecteurs la lumière ou les ténèbres cachés dans les replis de l'âme humaine, tout en les emportant dans un voyage à travers le temps et l'histoire.
Découvrez une uchronie dans laquelle l'auteur fait preuve de créativité et d'imagination sur le thème de l'immortalité !
- Engrenages et Sortilèges d'Adrien Tomas (Rageot Editeur)
Grise et Cyrus sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Une nuit, l’apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de justesse à un enlèvement. Alors qu’ils se détestent, ils doivent fuir ensemble et chercher refuge dans les Rets, sinistre quartier aux mains des voleurs et des assassins. S’ils veulent survivre, les deux adolescents n’ont d’autre choix que de faire alliance…
Pourquoi le lire ?
Un roman jeunesse au rythme soutenu dans un royaume où la révolution gronde.
Si l'on connaît Adrien Tomas pour sa grande fresque de fantasy du Sixième Royaume aux éditions Mnémos, celui-ci a décidé, cette année, de changer de registre et de s'attaquer au steampunk avec Engrenages et Sortilèges.
Adrien Tomas y aborde différentes thématiques dont la gestion des ressources, l'utilisation des nouvelles technologies à des fins philanthropique ou militaires ou encore l'oppression des plus pauvres.
On suit les aventures de deux personnages que tout oppose et qui se retrouvent embarqués dans la même galère. Grise, la mécano et Cyrus, le mage arrogant, vont alors devoir apprendre à passer outre leurs préjugés et unir leurs forces pour tenter de s'en sortir, voir de sauver le royaume.
Et si la magie et la technologie n'étaient pas si dissemblables ?
Grise et Cyrus ne seront pas trop de deux pour découvrir qui se cache derrière ce machiavélique complot.
Un roman efficace aux nombreux rebondissements.
A noter qu'Engrenages et Sortilèges a reçu le prix Babelio 2019 dans la catégorie Jeunesse.
La sélection de Gaëlle :
- Souviens-toi des monstres de Jean-Luc d'Asciano (Aux forges de Vulcain)
Nous sommes nés monstrueux et notre vie fut belle ». Raphaël et Gabriel sont des siamois qui naissent dans une famille de marins et de contrebandiers. Ils grandissent dans une Italie fantastique, entourés d'anarchistes, assassins, femmes rebelles, prêtres défroqués, diables athées et animaux plus ou moins domestiques. Leur enfance est bouleversée par la prise de conscience de la violence de leur propre famille. Ils fuient. Adultes, ils se perdent dans les tourments d'une révolution politique et sont confrontés à des choix fondamentaux quant à leur don : lorsqu'ils chantent à l'unisson, ils possèdent une voix magique - leur chant leur permet de tordre la réalité et tantôt d'accomplir des miracles, tantôt d'amener en leur monde des êtres issus du domaine des morts, voire d'espaces géographiques encore plus étranges. Ils comprennent peu à peu leur responsabilité, d'être les derniers témoins d'un monde effervescent et picaresque, qui est amené à disparaître.
Il s'agit d'un roman qui raconte l'Italie baroque en mêlant plusieurs voix, qualifié de livre OVNI par son éditeur, qu'il me tarde de découvrir. Un imaginaire foisonnant parfait pour l'été, d'une qualité littéraire qui n'est plus à prouver mais également assez conséquent pour ne pas être dévoré en une heure ou deux seulement.
- Le patient de Timothée le Boucher (Glénat)
La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l’unique survivant du « massacre de la rue des Corneilles », se réveille d’un profond coma. L’adolescent de 15 ans qu’il était au moment des faits est aujourd’hui un jeune homme de 21 ans. Désorienté, encore paralysé et souffrant d’amnésie partielle, il est pris en charge par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée sur les questions de criminologie et de victimologie. Pendant leurs séances, Anna tente de l’amener à se souvenir des circonstances du drame, malgré ses pertes de mémoire. Pierre lui évoque la présence mystérieuse d’un « homme en noir » qui hante ses rêves, probable réponse inconsciente à son traumatisme. Après plusieurs rendez-vous, Anna découvre en Pierre un être sensible et très intelligent. Touchée par son histoire, elle se met même à le prendre en affection. Petit à petit, une véritable complicité s’installe entre eux. Anna n’imagine pas à quel point ce patient va changer sa vie…
Ce one shot (bande dessinée) est un thriller aux planches parfaites un peu pastel qui apporte un peu de suspens aux accents fantastiques, ce qui tombe à point pour distiller la chaleur. Timothée le Boucher porte un traitement aux émotions, aux visages et aux corps qui me transmet avec une aisance folle les dimensions sensuelles comme horrifiques des personnages, tout en nuance entre les notions de détresse, de manipulation et d'amitié. Ces jours qui disparaissent était un véritable coup de coeur, j'espère qu'il en sera de même pour celui-ci.
- Comment parler à un alien, Frédéric Landragin (Le Bélial')
Imaginez : les extraterrestres sont là ! Sur Terre. À côté de chez vous... Et d'emblée se pose la question cruciale qui accompagne l'extraordinaire événement : comment leur parler ? Comment s'en faire comprendre ? Le langage, sans conteste au coeur de ce qui nous définit en tant qu'espèce pensante, sera d'une importance cruciale. Frédéric Landragin, docteur en informatique-linguistique, directeur de recherche au CNRS, fait ici dialoguer précisément science-fiction et linguistique, livrant un ouvrage aussi érudit qu'accessible qui expose les bases des sciences du langage, questionne la nature des langues et s'interroge sur les modalités d'un premier contact. Car après tout, comme nous l'apprend souvent la science-fiction, l'alien n'est pas toujours celui que l'on croit, et apprendre à parler à l'autre, c'est aussi savoir se parler à soi-même...
L'été c'est aussi l'occasion pour moi de me poser un peu et d'entamer les ouvrages plus théoriques que je délaisse pendant l'année. Dans la veine de Premier contact (Denis Villeneuve), Frédéric Landragin traite de linguistique et de communication. En le couplant à Vers une civilisation de l'empathie de Jeremy Rifkin (The Empathic Civilization: The Race to Global Consciousness In a World In Crisis) ce sont des mines d'or qu'il me tarde de découvrir.
La sélection de Sam :
- Ce qui vient la nuit de Mathieu Rivero, Julien Bétan et Melchior Ascaride
Plonger l’épée au cœur des ténèbres, voilà le serment de Jildas lors de son départ en croisade.
Lorsqu’il revient en Bretagne, il découvre que sur ses propres terres, les légendes du vieux monde sont encore là, nichées dans les forêts. Accompagné de Marie de France, une poétesse aux mots aussi acérés que sa lame, il traquera les loups qui ont pris forme d’homme.
L'évasion par l'image, le texte et ce dialogue instinctif entre ces deux outils d'histoires. Ce n'est pas la première fois que la maison d'édition Les Moutons électriques proposent un objet-livre roman-graphique. En 2017, nous avions pu nous plonger dans l'histoire chamanique de Tout au milieu du monde, co-réalisé par Melchior Ascaride, Julien Bétan et Mathieu Rivero. Cette année, on rempile et on louvoie les yeux grands ouverts vers cette légende moyenâgeuse.
- Chants du cauchemar et de la nuit de Thomas Ligotti
Ce recueil de nouvelles, construit et traduit de très belle manière par Anne-Sylvie Homassel, est un bijou d'horreur fantastique et d'inspiration gothique d'un grand auteur américain, malheureusement trop méconnu en France. Thomas Ligotti parvient par ses écrits à créer un monde d'une voluptueuse noirceur, où nos rêves et cauchemars prennent doucement forme... la folie nous attendant dans les recoins d'une ruelle impossible, au fond d'un château aux pièces inconnues ou dans un rituel sombre et fanatique. Un grand recueil, un grand auteur.
Les éditions Dystopia ont la dextérité de créer des ouvrages où l'objet modélise le texte et où la quatrième s'efface, totalement superflue. Stéphane Perger, illustrateur qui travaille régulièrement avec la maison, propose des univers visuels qui font attraper en main le petit livre dans les rayonnages des librairies. Chants du cauchemar et de la nuit intrigue, inquiète avant même d'avoir commencé à lire ces nouvelles fantastico-horrifiques de Thomas Ligotti. Quoi de mieux en été que de jouer avec la peur ?
- La Cinquième saison, La Porte de cristal et Les Cieux pétrifiés de N. K. Jemisin
La terre tremble si souvent sur votre monde que la civilisation y est menacée en permanence. Le pire s'est d'ailleurs déjà produit plus d'une fois : de grands cataclysmes ont détruit les plus fières cités et soumis la planète à des hivers terribles, d'interminables nuits auxquelles l'humanité n'a survécu que de justesse. Les gens comme vous, les orogènes, qui possédez le talent de dompter volcans et séismes, devraient être vénérés. Mais c'est tout l'inverse. Vous devez vous cacher, vous faire passer pour une autre. Jusqu'au jour où votre mari découvre la vérité, massacre de ses poings votre fils de trois ans et kidnappe votre fille.
Vous allez les retrouver, et peu importe que le monde soit en train de partir en morceaux.
Une lecture qui depuis trop longtemps aurait dû se trouver sur le haut, le très haut de ma pile à lire. La Cinquième saison est le premier tome de la saga de la Terre Brisée, écrit par N. K. Jemisin. Distinguée à trois reprises, trois années consécutives pour chacun de ses tomes du Prix Hugo, ce qui est une première dans l'histoire du prix, La Cinquième saison et ses suites sont un absolu incontournable de la science-fiction actuelle.
La sélection de Jérôme :
- L'Invention du représentant de la planète 8 de Doris Lessing (La Volte)
La Planète 8 est un petit miracle d’harmonie. Créée par le puissant empire Canopus, elle jouit d’un climat aussi charmant que ses habitants, lesquels vivent des jours paisibles au cœur d’une nature des plus fertiles. Jusqu’à l’apparition des premiers flocons de neige. Jusqu’à ce froid d’autant plus mordant que rien n’aurait pu l’anticiper.
Dès lors, la Planète 8 ne sera plus jamais la même ; confrontées à l’inexorable refroidissement de leurs terres, les populations entament la construction d’un gigantesque Mur censé les protéger de l’hiver qui progresse depuis les pôles. Doeg en est l’un des Représentants, en liaison avec le délégué canopéen Johor. Sous ses yeux s’entament les transitions sociales, alimentaires, architecturales, indispensables à l’évolution de leurs communautés : face à la glace, à ce blanc mortel, toute créature doit s’adapter, survivre, ou bien mourir. Mais le sacrifice de soi est-il forcément le prix à payer pour dépasser les frontières de son être ? C’est ce long et douloureux apprentissage que relate Doeg, celui d’un peuple qui voit son monde basculer et les mutations s’imposer, jusqu’à un avenir que seul un représentant de Canopus pouvait concevoir.
Quatrième tome du cycle « Canopus dans Argo : Archives » dont les trois premiers ont été publié à la Volte, L’Invention du Représentant de la Planète 8 a recueilli nombre de suffrages lors de sa parution. Tour à tour « métaphore de notre époque décrite dans sa forme la plus extrême » (The Guardian), porteur d’une valeur « hautement biblique et universelle » (The Daily Telegraph) ou « thriller écologique », il laisse le New York Times ébahi : « The Making is splendid… like wow ! » C’est que l’ouvrage emprunte à de nombreux genres – l’allégorie, la fable, la fantasy futuriste, le documentaire – en plus d’être profondément inspiré par le voyage de Scott en Antarctique, qui avait fasciné Doris Lessing. Doué d’une poésie aussi belle que terrifiante, cette poignante histoire de résilience glace les sangs et réchauffe le cœur.
Pourquoi j'ai envie de lire.
Chez la Volte (qui fête ses 15 ans), l'évènement de l'année fut bien entendu l'arrivée des Furtifs d'Alain Damasio. Mais ils ont aussi publié L'Invention du représentant de la planète 8 de Doris Lessing. Prix Nobel de Littérature tout de même, j'avais lu il y a quelques temps Mariages entre les zones trois, quatre et cinq et découvert une science fiction passionnante, rappelant celle d'Ursula Le Guin dans la découverte modes de vies des habitants. Cela semble être la même chose pour ce nouveau roman autour de la planète 8. Doris Lessing m'apparaît comme injustement méconnue dans les littératures de l'imaginaire. Il faut y remédier ! Et avec ces 176 pages, ce roman a en plus l'avantage d'être court, ce qui est parfait pour moi pour l'été.
- L'Appel des Quarante Sandrine Alexie (Atalante)
« Imagine que tu retrouves la coupe ? Une fois la Rose de Djam en ta possession, serais-tu tentée d’en user ?
– Euh… Tu veux dire pour voir dedans ?
– Évidemment ! Pas pour y boire un cru syrien ! »
Elle eut soudain l’impression que quarante esprits la sondaient.
Yokhannân insista :
« Hé bien ! Si tu pouvais accéder à tous les secrets de l’univers, d’un seul coup d’œil, n’y succomberais-tu pas ?
– Je ne crois pas, dit Sibylle, en rejetant une mèche de son front et en lui rendant son regard. Je ne suis pas certaine qu’ils soient tous agréables à regarder. »L’histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l’univers fut perdue et retrouvée, est un volet de la longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres qu’on pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.
Une fresque historique qui mêle à foison cultures, langues et religions. Un roman jubilatoire.
Pourquoi j'ai envie de lire.
Seule (ou presque) sélectionnée par l'Atalante lors de son appel à manuscrit de 2018, Sandrine Alexie propose une fresque historique teintée de fantasy qui m'attire, moi qui adore ce que fait Jean-Philippe Jaworski ou Jean-Laurent Del Socorro. La quatrième de couverture nous promet en plus une balade en Syrie et chez l'Atalante, mon ami Yann me l'a fortement conseillé. Et moi quand quelqu'un a un coup de cœur et en parle si bien, cela me donne envie de le lire, d'autant que c'est une nouvelle autrice à découvrir...
- Diseur de mots Christian Léourier (Critic)
Lorsque Kelt se voit refuser le passage d'un pont parce qu'il ne peut s'acquitter du péage, il prédit l'effondrement de la construction. Ainsi sont les diseurs de mots, ils ont de drôle de pouvoirs, jamais ils ne mentent et, dit-on, leurs vérités ensorcellent.Accusé par le gardien du pont d'avoir jeté un sort à l'ouvrage, Kelt est arrêté puis jeté dans les geôles du seigneur local. L'incrimination étant cependant difficile à démontrer, le gardien convoque une ordalie, où le diseur de mots doit prouver son innocence une arme à la main. Heureusement pour lui, Hòggni, un mercenaire en mal de contrat, se porte volontaire pour le représenter. Hòggni remporte le duel, mais le seigneur local n'en a toutefois pas fini avec les deux hommes. Vexé, il les envoie au devant du danger, en mission au Heldmark, où le culte d'un dieu unique se répand comme la peste.
Pourquoi j'ai envie de lire.
Depuis son retour sur le devant de la scène avec son cycle de Lanmeur, Christian Léourier a publié plusieurs romans de science fiction très intéressant. Dans un autre registre, j'avais beaucoup apprécié Dur Silence de la Neige chez Les Moutons électriques, sorte de huis clos en montage où un chasseur traque un sanglier qui ne cesse de lui échapper. Sa plume y était sensible, presque poétique par endroit. Le début d'un nouveau cycle me fait donc particulièrement envie.
Et puis, vous pouvez bien entendu compléter votre sélection avec le catalogue des éditions Actusf. De Je suis Providence à Entre Troll et Ogre en passant par Royaume de Vent et de Colères, il y en a pour tous les goûts !