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La Saga des Hommes dieux

Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 28/02/2005  -  livre
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La Saga des Hommes dieux

Si on devait résumer la carrière de Philip José Farmer, on pourrait dire qu’il aura eu deux personnalités d’écrivain en lui. La première aura été capable de livrer d’excellents romans et cycles de science-fiction (La Saga des Hommes Dieux, Le Monde du fleuve). Le deuxième Philip José Farmer se rapproche plus d’un joyeux libertin cabochard et impertinent avec un créneau : le sexe ! Résultat de cette facette des romans délirants entre érotisme et aventures dont on citera dans le désordre : Tarzan vous salue bien, La Jungle nue, Gare à la bête… Né en 1918, la production de Farmer s’est tarie avec l’âge. Quoi de plus normal ? Résultat on doit se contenter de rééditions comme celle-ci aux éditions La Découverte. Une deuxième partie de La Saga des Hommes dieux qui contient les trois derniers volumes du cycle : Le Monde Lavalite, Plus fort que le feu et La Rage d’Orc le rouge.

Une course entre les mondes…

Dans La Saga des Hommes dieux, Philip José Farmer balade deux de ses héros d’univers en univers. Des mondes et des planètes conçues par des Seigneurs à la technologie si avancée qu’ils en deviennent de véritables dieux. Engagés dans une espèce de course délirante pour trouver les portes qui les mèneront d’un monde à l’autre, Kickaha et Wolff continuent leur périple dans cette seconde moitié de cycle. Attendez-vous à être dépaysé ! Surtout par l’univers d’Urthona, un seigneur qui a imaginé des arbres et des montagnes ambulantes sur son monde. Un danger permanent pour Kickaha…

… et un lecteur qui s’essouffle comme l’intrigue.

La Saga des Hommes dieux a ravi des générations de lecteurs. La puissance de l’écriture de Farmer, son imagination délirante, ses personnages attachants et la fluidité de son style lui ont assuré un succès mérité. Du moins pour les quatre premiers tomes du cycle. Revenu à son histoire après une pause de quelques années, Philip José Farmer s’essouffle peu à peu dans ces trois derniers tomes. La magie, à trop être répétée, finit tout simplement par s’user et le lecteur ne s’y retrouve pas franchement. On adhère tout simplement moins à cette course perpétuelle des héros. Résultat ces trois derniers tomes sont sans doute en trop. Dommage. A vous de voir si vous vous sentez apte à tenir le rythme trois romans de plus…

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