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La Saison de l'ombre

Alexandra Maillard (Traducteur), Daniel Abraham ( Auteur), Larry Rostant (Illustrateur de couverture)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/10/2009  -  livre
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La Saison de l'ombre

Daniel Abraham est un jeune auteur dont la bibliographie est encore limitée. Hormis plusieurs nouvelles publiées aux Etats-Unis (un recueil sortira d'ailleurs l'année prochaine Leviathan Wept and other stories), il a écrit un roman de science fiction avec Gardner Dozois et George R. R. Martin, publié en français sous le titre Le Chasseur et son ombre chez Bragelonne. Côté fantasy, il est en train d'écrire la tétralogie Les cités de Lumière dont Fleuve Noir publient le premier tome : La Saison de l'Ombre.
Influences asiatiques

Dans un monde de fantasy où l'influence asiatique se fait sentir, avec une forte codification des rapports sociaux, La saison de l'ombre nous raconte l'histoire de deux jeunes gens qui commencent dans la vie. Elle, a une formation de juriste et va se retrouver empêtrée entre son amour pour un beau garçon au passé mystérieux et sa première mission dans une affaire délicate. L'autre héros est l'apprenti d'un homme qui est lié à cette affaire, sorte de poète magicien avec un « andat », un familier humanoïde à la langue bien pendue mais qui contrôle la culture du coton et assure la prospérité de la ville. Tout deux vont devoir apprendre vite leurs métiers alors qu'un complot se trame dans l'ombre...

Epais, trop épais...

 Pour un nouveau cycle de fantasy, Les cités de Lumière a le mérite d'être plutôt original avec on l'a dit son influence asiatique et plusieurs trouvailles intéressantes comme ces « andats », des êtres aux pouvoirs surnaturels qui facilitent le commerce des hommes. Ils sont par conséquent de vrais enjeux économiques. L'autre bonne idée réside dans les codes qu'utilisent les protagonistes entre eux. Ils se servent de leurs mains pour illustrer leurs pensées, du regret à l'interrogation ou la colère, en passant par le simple salut. Cela donne une dimension supplémentaire à tous les échanges. Le reste est plutôt classique avec un infâme complot et quatre protagonistes entraînés malgré dans la tourmente des événements. Le principal soucis c'est un style plutôt lourd et épais. Daniel Abraham multiplie les longueurs et a du mal à enlever son récit. Seule l'intrigue concernant une vieille conseillère en disgrâce dans un bordel donne un peu de peps à l'ensemble. Pour le reste, le livre semble peser de plus en plus lourd à chaque page au risque d'échapper aux mains des lecteurs. Néanmoins, si le cadre vous intéresse, peut-être l'effort mérite-t-il d'être fait en attendant la suite du récit... Réponse au prochain tome.

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