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La Tour du diable

Patrick Couton (Traducteur), Mark Summer ( Auteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/04/2005  -  livre
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La Tour du diable

Jake est un jeune garçon, pas loin d’être un jeune homme, dans l’Ouest de l’Amérique de 1860. Mais ce n’est pas le Far West tel que nous le connaissons. Dans cette version-ci, la Guerre de Sécession ne s’est toujours pas terminée, l’Ouest est encore plus sauvage, et surtout, la magie a fait son apparition. En fait de magie, il s’agit surtout de talents – certaines personnes développent un talent particulier, qui s’exprime de diverses manières. Face à de telles puissances, les petites communautés du Far West n’ont qu’une seule ressource : engager l’un d’entre eux pour être leur Shérif, leur protecteur et souvent leur meneur. Shérif est une position très convoitée. De nombreux duels ont lieu, et si un Shérif se fait abattre par quelqu’un d’autre, au talent plus puissant… Eh bien, la vie continue, et la ville se met au service de son nouveau Shérif.

Jake, donc, en sait beaucoup sur le travail de Shérif, puisque son père l’exerçait. Enfin jusqu’à ce qu’il soit détrôné – et tué – par le plus puissant et le plus fou des « Bavardeurs ». Jake voudrait bien rester tranquillement garçon d’écurie, mais le Shérif de la ville où il a fui depuis la mort de son père croit déceler un certain talent en lui et le prend comme assistant. Mais de sérieux prédateurs vont commencer à s’intéresser de trop près à sa petite ville, au point de mettre Jake en fuite. Sur sa route, il va rencontrer de puissants – et, bien sûr, mystérieux – alliés, des ennemis non moins puissants et des personnages plus que bigarrés. Il va apprendre à maîtriser ses propres pouvoirs jusqu’à un final en feu d'artifice…

Simple mais de l'ambiance

Mark Sumner est un spécialiste du roman pour enfants et pour adolescents. Cela transparaît dans son récit. La trame en est très simple, les rebondissements peu nombreux. Les personnages sont simples sans être plats, et gardent un peu de mystère quoiqu’un peu plus de temps pour se familiariser avec certains d’entre eux aurait peut-être été judicieux. L’atmosphère qui émane du roman, par contre, est beaucoup plus subtile et intrigante que le récit lui-même. Le fantastique et l’historique s’appuient ici l’un sur l’autre et permettent au lecteur de se plonger dans une ambiance digne des meilleurs westerns – et des meilleures parties du jeu de rôle Deadlands. La Tour du Diable possède une suite, Le Train du Diable (mettant toujours en scène Jake), déjà parue chez l'Atalante...

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