Katherine Kurtz a d’abord fait des études scientifiques avant de se consacrer à la littérature médiévale anglaise. Elle est surtout connue pour son cycle sur les Derynis : un cycle sombre et cruel sur fond d’intrigues politiques. La vie est cruelle, et Katherine Kurtz poursuit sa série dans une atmosphère toujours aussi dense et obscure, parfois oppressante.
La dynastie Haldane est revenue sur le trône de Gwynedd. Les Derynis sont pourchassés par les régents au pouvoir et doivent se cacher. Régents qui ont mis le roi de Gwynedd à l’écart, et manigancent afin de conserver le pouvoir. Le prince Javan tente de résister en utilisant ses talents Derynis, et en aidant les survivants à s’organiser.
Un monde médiéval bien rendu
Katherine Kurtz place son intrigue dans un univers très bien pensé, mêlant une bonne connaissance de l’histoire médiévale avec le thème du surhomme. L’univers emprunte au Moyen Âge occidental ses caractéristiques tant politiques et sociales que religieuses : la société décrite est inspirée de la société médiévale catholique, on retrouve ainsi les différents grades de la hiérarchie ecclésiastique, les nombreuses et précises références liturgiques ou l’emploi récurrent du latin. La touche de fantasy tenant dans les pouvoirs dont disposent les Derynis, pouvoirs qui restent tout de même liés à leurs croyances chrétiennes.
Le récit décrit les agissements des Derynis qui s’organisent pour résister à la folie des régents. Les deux premiers volumes mettent en scène le prince Javan dans un déroulement classique de roman d’apprentissage. Il doit apprendre à naviguer dans un monde sans concessions où les moindres faiblesses sont exploitées. Le récit se déroule sur une période de temps assez courte et fait la part belle aux intrigues de cour ; manipulations et autres coups tordus sont fréquents, les amateurs de batailles risquent d'être déçus.
Un cycle intéressant mais trop long
L’univers est sombre, le traitement assez original mais ce qui est gênant est sans doute le manque d’originalité d’un épisode à l'autre. On a le même schéma et l’enchaînement des manigances politiques dont on connaît quasiment tous les rouages- les héros ont tendance à connaître rapidement les desseins de leurs adversaires- ne laisse que peu de place aux surprises.
On ressent tout le poids de la destinée qui pèse sur des personnages qui luttent mais en vain. L' auteur sait distiller espoirs et doutes, et mener son intrigue, mais les mêmes situations se répètent trop souvent, on peine à avancer passée la première partie.
Reste un roman intéressant dans une veine plutôt réaliste, dont on pourra toutefois regretter des longueurs, inévitables dans un cycle de cet ampleur.
La dynastie Haldane est revenue sur le trône de Gwynedd. Les Derynis sont pourchassés par les régents au pouvoir et doivent se cacher. Régents qui ont mis le roi de Gwynedd à l’écart, et manigancent afin de conserver le pouvoir. Le prince Javan tente de résister en utilisant ses talents Derynis, et en aidant les survivants à s’organiser.
Un monde médiéval bien rendu
Katherine Kurtz place son intrigue dans un univers très bien pensé, mêlant une bonne connaissance de l’histoire médiévale avec le thème du surhomme. L’univers emprunte au Moyen Âge occidental ses caractéristiques tant politiques et sociales que religieuses : la société décrite est inspirée de la société médiévale catholique, on retrouve ainsi les différents grades de la hiérarchie ecclésiastique, les nombreuses et précises références liturgiques ou l’emploi récurrent du latin. La touche de fantasy tenant dans les pouvoirs dont disposent les Derynis, pouvoirs qui restent tout de même liés à leurs croyances chrétiennes.
Le récit décrit les agissements des Derynis qui s’organisent pour résister à la folie des régents. Les deux premiers volumes mettent en scène le prince Javan dans un déroulement classique de roman d’apprentissage. Il doit apprendre à naviguer dans un monde sans concessions où les moindres faiblesses sont exploitées. Le récit se déroule sur une période de temps assez courte et fait la part belle aux intrigues de cour ; manipulations et autres coups tordus sont fréquents, les amateurs de batailles risquent d'être déçus.
Un cycle intéressant mais trop long
L’univers est sombre, le traitement assez original mais ce qui est gênant est sans doute le manque d’originalité d’un épisode à l'autre. On a le même schéma et l’enchaînement des manigances politiques dont on connaît quasiment tous les rouages- les héros ont tendance à connaître rapidement les desseins de leurs adversaires- ne laisse que peu de place aux surprises.
On ressent tout le poids de la destinée qui pèse sur des personnages qui luttent mais en vain. L' auteur sait distiller espoirs et doutes, et mener son intrigue, mais les mêmes situations se répètent trop souvent, on peine à avancer passée la première partie.
Reste un roman intéressant dans une veine plutôt réaliste, dont on pourra toutefois regretter des longueurs, inévitables dans un cycle de cet ampleur.