Nick Lake est un éditeur anglais de littérature de jeunesse basé à Oxford. Agé de trente ans, il a écrit un premier livre The Secret Ministry of Frost, non publié en France et traitant de l’exploration des Pôles. Le Destin de Taro, le premier tome de la trilogie Blood Ninja est sorti l’an dernier. Nous avons désormais la suite La Revanche de Sire Oda.
Les exploits de Taro
Taro est confiant, il a vaincu Sire Oda, du moins le croit-il. Il ne songe désormais qu’à rejoindre sa mère et à retrouver la célèbre boule du Bouddha, boule magique censée assurer la suprématie du monde à son possesseur. Accompagné de son fidèle ami Hiro et de la belle Hana pour qui son cœur bat, il se met en route mais se trouvera plongé au cœur de sanglants combats. Il devra se montrer courageux, sage et généreux pour faire face aux terribles évènements qui arrivent.
Une surenchère de fantastique
Le premier tome de Blood Ninja proposait une version innovante des samouraïs et des vampires dans un Japon alternatif ainsi que des personnages attachants et bien construits.
L’écriture de Nick Lake est toujours de bonne qualité, simple et efficace.
Dans ce deuxième épisode de l’histoire de Taro, nous suivons ses exploits de plus en plus grandioses et extraordinaires. Malgré ses doutes passagers et les peines qui l’affligent, le héros réussit encore et toujours. Par ailleurs, le récit est rempli d’actions et de rebondissements. De tout cet ensemble d’artifices, nous ne ressentons qu’une grande banalité et des évènements attendus. Par exemple, les personnages d’importance que nous croyions morts ne le sont pas en réalité. De même, malgré les embûches, Taro et ses amis réussissent toujours, faisant disparaitre peu à peu le suspense de l’histoire car nous ne nous doutons plus du happy end.
Malgré ces points négatifs, nous devons soulignons que les scènes d’action sont très détaillées et dynamiques. De plus, l’histoire du destin de Taro, sa rencontre avec son père et sa conquête du Japon, avance petit à petit avec subtilité en arrière plan.
Les gentils sont aussi toujours sympathiques, tandis que les méchants sont franchement dérangés. La plus grande originalité du tome 2 repose d’ailleurs sur les psychoses du samouraï Kenji Kira et de la jeune Yukiko.
Ainsi, La vengeance de Sire Oda est un livre agréable pour les adolescents, même si la surenchère d’exploits fantastiques le banalise énormément.
L’écriture de Nick Lake est toujours de bonne qualité, simple et efficace.
Dans ce deuxième épisode de l’histoire de Taro, nous suivons ses exploits de plus en plus grandioses et extraordinaires. Malgré ses doutes passagers et les peines qui l’affligent, le héros réussit encore et toujours. Par ailleurs, le récit est rempli d’actions et de rebondissements. De tout cet ensemble d’artifices, nous ne ressentons qu’une grande banalité et des évènements attendus. Par exemple, les personnages d’importance que nous croyions morts ne le sont pas en réalité. De même, malgré les embûches, Taro et ses amis réussissent toujours, faisant disparaitre peu à peu le suspense de l’histoire car nous ne nous doutons plus du happy end.
Malgré ces points négatifs, nous devons soulignons que les scènes d’action sont très détaillées et dynamiques. De plus, l’histoire du destin de Taro, sa rencontre avec son père et sa conquête du Japon, avance petit à petit avec subtilité en arrière plan.
Les gentils sont aussi toujours sympathiques, tandis que les méchants sont franchement dérangés. La plus grande originalité du tome 2 repose d’ailleurs sur les psychoses du samouraï Kenji Kira et de la jeune Yukiko.
Ainsi, La vengeance de Sire Oda est un livre agréable pour les adolescents, même si la surenchère d’exploits fantastiques le banalise énormément.